Decazeville : Christian Marrec « libéré », l’intérim échoit à Vincent Prévoteau
Après la poussée de fièvre de mardi, les choses ont repris un ton plus serein ce mercredi.
Pris mardi après-midi, l’arrêté d’intérim de la direction de l’hôpital de Decazeville par Vincent Prévoteau, directeur du centre hospitalier de Rodez et président du GHT (groupement hospitalier de territoire), devait prendre effet au 1er juillet.
Mais la rétention dans son bureau de Christian Marrec, directeur adjoint de l’hôpital de Decazeville par les salariés réclamant sa démission à la suite de sa proposition, formulée en GHT, de fermer les services de chirurgie et de réanimation de l’hôpital de Decazeville (lire notre édition d’hier), a accéléré les choses.
Mardi soir, la médiation de Benjamin Arnal, délégué territorial adjoint de l’ARS (Agence régionale de santé) Occitanie, a permis la " libération ", vers 23 h 30, de Christian Marrec, à la condition expresse fixée par les salariés en colère que " M. Marrec ne remette pas les pieds à l’hôpital " et le souhait qu’un directeur par intérim puisse être nommé au plus vite (lire ci-après) ".
Ce mercredi matin, Christian Marrec aurait fait savoir à l’établissement qu’il ne viendrait plus à l’hôpital. L’arrêté de nomination de Vincent Prévoteau a été modifié afin qu’il prenne effet immédiatement. Ce dont se félicitent Pascal Mazet, secrétaire départemental de la CGT Santé, et Maxime Gaillac, secrétaire CGT Santé de l’hôpital.
Sur place aujourd’hui
Joint au téléphone, Vincent Prévoteau indique qu’il viendra dès ce jeudi à l’hôpital de Decazeville " rencontrer les équipes ".
Il précise que le projet médico-soignant partagé a été voté à l’unanimité par le comité stratégique du GHT et le collège médical. Que son contenu intègre toutes les mesures déjà retenues en lien avec l’ARS, les salariés de l’hôpital de Decazeville et le collectif Tous ensemble, et qu’" il ne comporte aucune fermeture. L’hôpital de Decazeville doit prendre et aura toute sa place au sein du GHT afin que tous les citoyens accèdent à une offre de soins de qualité. "
Le projet médico-soignant partagé doit maintenant être soumis aux instances dirigeantes des établissements du GHT pour qu’elles se prononcent dans les prochaines semaines, pour ou contre son adoption.
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