Bosch Rodez : derniers réglages en interne avant la signature d’un accord pour l'avenir du site ?
Comme prévu, un comité d’entreprise extraordinaire s’est tenu, en fin de semaine, dans les locaux de l’usine Bosch d’Onet-le-Château. Une séance « flash » d’une demi-heure, au cours de laquelle la direction a présenté quelques documents complémentaires et simulations concernant notamment le financement de l’activité partielle.
Dans le cas le plus critique, à savoir une activité partielle de l’ordre de 20 %, soit quatre jours de travail par semaine, le salarié ne percevra plus que 96,5 % de son salaire net et sera ponctionné de plusieurs centaines d’euros (jusqu’à 850 €) au titre de sa contribution pour le reste à charge. Cela étant, la direction de Bosch table plutôt sur une activité partielle de l’ordre de 10 %.
Jusqu’à présent, deux syndicats seulement ont fait connaître leur position. Ne souhaitons pas prendre le risque de compromettre les 14 M€ d’investissements annoncés pour moderniser l’une des deux chaînes de fabrication d’injecteurs common rail, la CFE-CGC signera les accords. Au contraire de la CGT qui se refuse à signer l’accord en l’absence d’un véritable projet industriel. Tout devrait donc dépendre du positionnement de Sud, cet accord devant être au moins validé par l’un des deux principaux syndicats, à savoir Sud et la CGT.
Rappelons que la direction de Bosch souhaite que l’accord de transition soit signé d’ici le 4 juillet, en prévision notamment de la venue du commissaire interministériel à la réindustrialisation, Jean-Pierre Floris, le 10 juillet. Un délai qui semble toutefois un peu juste pour les représentants du personnel.
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