Le Festival de théâtre de Figeac planche sur la diversité

  • Le Festival de théâtre de Figeac planche sur la diversité
  • Le Festival de théâtre de Figeac planche sur la diversité
  • Le Festival de théâtre de Figeac planche sur la diversité
  • Le Festival de théâtre de Figeac planche sur la diversité
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Le festival lotois démarre officiellement ce samedi 20 juillet.

Le Festival de théâtre de Figeac est prêt à brûler les planches ! La mise à feu de la 18e édition est ainsi programmée samedi 21 juillet avec Hors chant, au départ de la rue Séguier, à 17 heures puis à 19 heures.

Les compagnies Evidanse et Etadam vont s'emparer de l'espace public pour une déambulation sonore et poétique. Cet événement culturel estival (10 000 spectateurs, des créations, deux semaines de spectacles...), orchestré notamment par Véronique Do, Olivier Desbordes et Benjamin Moreau, entamera sa vitesse de croisière dès le lendemain, avec des grands noms du théâtre attendus : Fanny Ardant, Michel Fau, Anne Delbée mais également Pierre Meunier.

Ce qui caractérise le Festival de théâtre de Figeac, c'est sa volonté de présenter de jeunes artistes et des créations contemporaines. Pour plaire aux petits comme aux grands. Comme d'habitude à l'espace François-Mitterrand, à la salle Balène, à l'Astrolabe ou à la Terrasse du Puy, mais aussi, et c'est une des nouveautés; dans le jardin de la sous-préfecture.

Chaque jour, à 11h30, au jardi des écritures, près du Musée Champollion, des apéros-rencontres sont servis afin d'échanger avec les artistes de cette 18e édition et l'association des Amis du festival. Dans l'après-midi, des rendez-vous gratuits sont proposés : lectures de textes par les artistes, conférences, films à l'Astrolabe. 

La boutique du festival est ouverte place Champollion, mais les places sont également en vente sur internet sur le site www.festivaltheatre-figeac.fr, à l'office de tourisme de Figeac et au 0565382808.

 

Coup de projecteur (et de coeur) sur les premiers spectacles de cette quinzaine...

- "LA VIE EST UN SONGE" : Dimanche 22 et lundi 23 juillet, à 20h30 à l'espace François-Mitterrand.

Prince héritier de Pologne, Sigismond vit au secret dans une tour depuis que le roi Basile a lu dans les astres que son fils livrerait le royaume à la violence. Au terme de son règne, Basile veut donner une chance à son fils en le soumettant à une épreuve : on transporte Sigismond endormi à la cour. Saura-t-il se comporter en prince ? Les thèmes croisés du rêve et de l'illusion, de la fatalité et de la liberté confèrent à cette pièce une portée universelle. Après La nuit des rois et Beaucoup de bruit pour rien, joués à Figeac en 2016, Clément Poirée porte à la scène ce chef-d'oeuvre du théâtre baroque espagnol signé Pedro Calderon de la Barca.

Mise en scène de Clément Poirée, avec John Arnold, Louise Coldefy, Thibaut Corrion, Pierre Duprat, Laurent Ménoret, Morgane Nairaud, Makita Samba, Henri de Vasselot.

 

- "GUINGUETTE FRONT POPULAIRE" : Mardi 24 juillet à 21 heures à la Terrasse du Puy.

Un tour de chant enjoué, avec Eric Perez et Flore Boixel (chant), Jean-Marc Padovani (saxophones et arrangements musicaux), Alain Bruel (accordéon) et Eric Boccalini (batterie), pour écouter et redécouvrir les chansons populaires des bals et guinguettes des années 30. Avec Fréhel, Mistinguett, Gabin, Fernandel, Trénet et Chevalier, le public pourra danser sous les ponts, fredonner La java bleue, enlacer La vipère du trottoir sur le plus beau tango du monde. De la java au tango, en passant par la valse musette, grâce aux arrangements de Jean-Marc Padovani, les spectateurs retrouveront cet air de jazz lointain qui commençait à enrichir ces années-là.

 

- "ANDROMAQUE" : Mercredi 25 et vendredi 27 juillet à 21 heures à l'espace François-Mitterrand.

Pourquoi remonter Andromaque, la pièce de Jean Racine ? La réponse gicle de la bouche d'Anne Delbée, à l'origine de cette création : "Je l'ai mise en scène des dizaines de fois, j'ai joué le rôle-titre que je transmets aujourd'hui (NDLR, à sa fille Emilie). Atteindre enfin LA mise en scène à laquelle je n'ai cessé de travailler au détour de chaque vers du poète de 28 ans qui osa jeter ce brûlot en plein XVIIe siècle. La tragédie n'est pas triste. Au contraire, elle est l'acte lumineux d'une renaissance".

 

- "EMMA LA CLOWN" : Jeudi 26 juillet, à 21h30 à l'espace François-Mitterrand.

Sur un sujet grave relevant des peurs archaïques, Emma la clown se lance le défi de faire rire avec émotion et subtilité. Puisque le sort à tous en est jeté, pourquoi ne pas apprivoiser cet instant fatal tant redouté ? Testament soigné, entrée élégante dans le cercueil, auto-préparation corporelle et séance de chamanisme composent les détails soigneusement préparés. Invités à cette répétition générale du passage de la vie à trépas, les spectateurs anticiperont la leur dans un éclat de rire. Une facçon, comme le déclare Emma, de "rassurer son auditoire et d'être content de mourir. Et de vivre en fait". 

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?