Après Laissac, Cap Mômes mettra le cap... ailleurs

  • Tout au long de la matinée et de l’après-midi, trente spectacles ont été joués sur différentes scènes disséminées dans Laissac.Encore une fois, parents et enfants ont répondu présent pour cette troisième et dernière édition laissagaise. Des spectacles de tous genres ont été joués par vingt compagnies.Photos Ph.H.
    Tout au long de la matinée et de l’après-midi, trente spectacles ont été joués sur différentes scènes disséminées dans Laissac.Encore une fois, parents et enfants ont répondu présent pour cette troisième et dernière édition laissagaise. Des spectacles de tous genres ont été joués par vingt compagnies.Photos Ph.H.
Publié le
Philippe Henry

Pour cette troisième et dernière édition laissagaise, les organisateurs du festival ont invité vingt compagnies, pour trente spectacles joués. Encore une fois, cette édition a attiré quelque 3 000 enfants et leurs parents, lors de la journée de samedi.

 

À l’abri des regards, les différents spectacles se déroulent dans les rues du Laissac historique depuis la fin de la matinée. Seule la musique qui s’en échappe permet de savoir où l’on se situe.

Un plan des lieux à la main, les parents guident leurs enfants dans ce labyrinthe de ruelles où les clowns, saltimbanques, acrobates et danseurs se produisent en plein air ou sous le chapiteau dressé en contrebas du village, au milieu d’un champ.

Croisé au détour d’une rue, Sébastien Boscus, coprésident du festival dédié aux enfants avec Hélène Soulié, met la main à la pâte pour que la magie auprès des enfants opère. " C’est notre dernière édition à Laissac et nous avons mis le paquet ", sourit Sébastien Boscus, d’abord satisfait de la fréquentation mais également de la qualité des spectacles. Vingt compagnies ont ainsi été accueillies à Laissac, pour 30 spectacles joués tout au long de la journée.

" Mais Cap Mômes, c’est avant tout la mobilisation d’environ 150 bénévoles qui n’ont pas compté leur temps pour que tout se passe au mieux, souligne Sébastien Boscus. Tout un village s’est mobilisé pour faire vivre ce festival. Aujourd’hui, les bénévoles sont conscients d’avoir fait découvrir leur village à beaucoup de monde. "

Comme un écho à la mission première de Cap Mômes : " Apporter de la culture en milieu rural. Les enfants qui sont venus ont assisté à des spectacles de danses, avec des artistes venus du Brésil, des marionnettes et bien d’autres choses. L’objectif initial n’a pas changé ".

Cycles de trois ans

Depuis Caplongue, où le festival est né en 2005 et a perduré jusqu’en 2012, puis Salmiech (2013-2015) et enfin Laissac, les organisateurs de Cap Mômes ne souhaitent qu’une seule et même chose : suivre le cap fixé depuis le départ. " Mais il semble que nous nous sommes installés dans des cycles de trois ans, glisse le coprésident du festival. Alors l’an prochain, normalement, nous ne serons plus à Laissac. "

Sébastien Boscus assure être déjà en contact avec plusieurs municipalités, très intéressées pour accueillir Cap Mômes. " Mais je préfère, pour l’heure garder l’endroit secret. " " En tout cas, ce sera un village, dans le même esprit que les éditions précédentes ", lâche le coprésident avant de retourner épauler les bénévoles.

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