Valsartan : un numéro vert suite au rappel des médicaments

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Suite au rappel mondial de certains médicaments à base de valsartan, l’Agence nationale de Sécurité du médicament (ANSM) a mis en place un numéro vert. Objectif notamment, informer les patients sur le danger encouru en cas d’arrêt brutal du traitement. Le risque de poussées hypertensives, de décompensations cardiaques et accidents neurologiques est alors augmenté.

Après le rappel à l’échelle mondiale de certains médicaments contenant du valsartan concernés par « un défaut de qualité », l’ANSM a mis en place un numéro vert : le 0 800 97 14 03. « Accessible gratuitement du lundi au vendredi de 9h à 19h, [ce service] vient répondre aux interrogations des patients ou de leur entourage. » Sur le site de l’Agence, un document d’information est aussi en ligne pour les patients. Ce dernier « sera également disponible prochainement dans les pharmacies ».

Pour rappel, les spécialités à base de valsartan sont prescrites dans la prise en charge de l’hypertension et de l’hypertension artérielle.

Pas de risque aigu pour les patients

Selon l’Agence européenne du médicament (EMA) qui a communiqué sur le sujet le 17 juillet, « l’impureté NDMA* a été retrouvée dans les spécialités produites par le fabricant chinois Zhejiang Huahai Pharmaceutical. Elle est classée comme probablement cancérogène pour l’Homme en cas d’exposition prolongée. Cette contamination remonterait à 2012 », à l’occasion « d’un changement de procédé de fabrication a priori ».

« Il est encore trop tôt pour se prononcer sur le risque de cancer associé à cette substance. Une étude menée par l’EMA est en cours à ce sujet », nous explique le service presse de l’ANSM. Toutefois, « nous affirmons qu’il n’existe pas de risque aigu dans le sens où l’exposition à la molécule n’entraîne pas d’effets graves immédiats. Il faut par ailleurs savoir que cette substance, la NDMA, est présente dans beaucoup de produits de consommation courante. Elle est ainsi présente dans les viandes rouges grillées au barbecue. »

En revanche, « le risque lié à un arrêt brutal du traitement est réel (poussées hypertensives, décompensations cardiaques, accidents neurologiques). » Ainsi, « les patients ne doivent en aucun cas interrompre d’eux-mêmes leur traitement. En cas de doute, ils doivent se rapprocher de leur pharmacien ou de leur médecin ».

Vous trouvez ci-dessous la liste des spécialités concernées par le rappel.

* N-nitrosodimethylamine

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Source : Destination Santé

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