Maraudes estivales : la Croix Rouge en alerte à Rodez

  • Les bénévoles font le tour des jardins et squares ruthénois à la recherche de personnes en difficulté.
    Les bénévoles font le tour des jardins et squares ruthénois à la recherche de personnes en difficulté. J.M. - Centre Presse Aveyron
Publié le
Jérémy Mouffok

L'antenne ruthénoise de la Croix Rouge multiplie les sorties en ville depuis le début de la semaine. Des maraudes estivales liées à la hausse soudaine des températures.

La solidarité s'exerce à toutes les saisons. Et l'été ne fait pas exception.

A Rodez, les bénévoles de la Croix Rouge ne chôment pas. Depuis le début de la semaine, impossible pour les badauds de ne pas apercevoir le célèbre gilet rouge et blanche de l'association d'aide humanitaire.

A l'instar des actions menées en période hivernale, la structure agit et vient au secours des plus démunis, y compris en période de fortes chaleurs.

Des maraudes sont ainsi réalisées quotidiennement en plusieurs endroits de la préfecture aveyronnaise, entre 17 heures et 20 heures. "Un pic de chaleur touche actuellement le département. Nos équipes se doivent d'agir en conséquence jusqu'à ce que cet épisode prenne fin", répète Anne-Marie Sabathier, chargée de faire le lien entre les différentes actions sociales de la permanence ruthénoise.

Salades de fruits et crème solaire

Par équipe de quatre (trois bénévoles et un stagiaire), les petites mains de la Croix Rouge arpentent les ruelles du coeur de ville et celles proches de la gare. A la recherche de personnes en difficulté ou isolées, assises sur un banc ou autre.

En lieu et place de la traditionnelle soupe ou de vêtements chauds, les bénévoles proposent en ce moment des produits plus adaptés à des températures élevées. Bouteilles d''eau, compotes, salades de fruits mais aussi casquettes et autres crèmes solaires qui peuvent faciliter le quotidien. "Nos équipes tourneront jusqu'à la fin de cet épisode caniculaire", précise la superviseuse des opérations, habituée à effectuer des maraudes depuis une douzaine d'années.

Obligée d'effectuer en période d'alerte des remontées préfectorales, l'association n'a pour l'heure pas eu de signalements alarmants à transmettre aux services de l'Etat. Aucune famille à la rue ni dans l'extrême besoin, seulement une dizaine de personnes célibataires, plus ou moins connues des bénévoles et d'Anne-Marie Sabathier.

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