L'Aveyronnais Cyril Pagès à l'assaut des sommets des Pyrénées

  • Cyril Pagès, 42 ans, ultra-traileur confirmé, pratique son sport favori depuis 2012.
    Cyril Pagès, 42 ans, ultra-traileur confirmé, pratique son sport favori depuis 2012.
Publié le
J.-M. C.

Le Saint-Affricain va participer à la PicaPica, une course en montagne de 48 heures. 

Cyril Pagès, 42 ans, est un ultra-traileur confirmé. Il pratique son sport favori depuis 2012, parfois avec son compère Frédéric Beaulimon. Tous deux sont licenciés à l’Athlétic club saint-affricain.

Au niveau palmarès, Cyril Pagès a participé en 2014 à la Diagonale des fous (193 km à parcourir en 52 h), en 2015 à l’Ultra trail du Mont-Blanc (190 km en 44 h 30), en 2016 aux 100 km de Millau  (en 10 h 59).

“Ça pique ça pique”

En 2017, sur les 800 concurrents ayant pris le départ du Grand raid des Pyrénées (220 km et 13 000 m de dénivelé), il s’est classé 110e sur les 300 coureurs qui ont franchi la ligne d’arrivée.

Jeudi 16 août, à 22 h, à Auzat, dans l’Ariège, Cyril Pagès, chaussera à nouveau ses chaussures. Équipé d’un sac à dos de six kilos et portant le dossard 9156, il prendra le départ de la PicaPica qui signifie en français “Ça pique ça pique”.

 « C’est une course en montagne, sur un circuit en boucle de 103 km, avec un dénivelé positif de 11 000 m et autant en dénivelé négatif. Ce sera la course la plus dure à laquelle je participerai. Il faut être aguerri. Les 200 coureurs ont été sélectionnés sur dossier. Ils doivent avoir fait en 2017 une course avec plus de 8 000 m de dénivelé positif. »

Au menu, les traileurs franchiront dix-huit sommets de la chaîne des Pyrénées. Quatre sont à plus de 3000 m d’altitude, dont le Pique d’Estat à 3143 m. Le circuit enchaîne montées et descentes non-stop. Les coureurs passeront par cinq refuges, vingt lacs et dix ravitaillements.

« C’est la première édition de cette course, reprend Cyril Pagès. Je suis un passionné de montagne. On verra des paysages de dingue. Pour moi, c’est le dépassement de soi. Gravir des sommets à plus de 3000 m d’altitude me donne de l’adrénaline. On est un peu seul au monde face à l’immensité. Il faudra affronter la neige, la nuit avec le froid, la chaleur de la journée et les problèmes respiratoires à plus de 3000 m. Ce n’est pas anodin. »
 

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