Le Trail du Gourg d’Enfer à Bozouls pour aller « chatouiller » le diable !

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    RONDE  Jean-Louis Bories
Publié le
Rui Dos Santos

Après la Course des deux rivières à Millau, le Trail des Ruthènes à Marcillac, le Trail du Pic du Pal à Sévérac-le-Château, les Berges de l’Aveyron à Rodez, le 10 km de Saint-Affrique, les Foulées du Saint-Jean à Villefranche-de-Rouergue, la Druelloise, le Trail de l’Argence à Sainte-Geneviève, le Bruéjouls Tassou Tour et les Sentiers du Lac à Villefranche-de-Panat, la onzième épreuve du challenge Centre Presse - Groupama aura pour cadre Bozouls, aujourd’hui en fin de journée, avec le Trail du Gourg d’Enfer.

Alors que le départ du 22 km, distance inscrite au challenge, est fixé à 18 heures, le 13 km s’élancera à 19 heures. Pendant ce temps, les enfants pourront s’en donner à cœur joie en courant autour du Parc Layrac, épicentre de cette manifestation.

Née sous l’impulsion de Gérard Descrozaille, qui n’était pas encore maire, voilà plus de trente ans, la Ronde du Gourg d’Enfer était une invitation pour une rencontre avec le diable au fond du canyon. L’originalité de ce rendez-vous de 15 kilomètres tenait dans la mixité de la surface à fouler : six kilomètres d’asphalte et neuf de chemins en terre. Sa renommée a rapidement dépassé les frontières du département, et même de l’hexagone.

C’est seulement en 2010 que la Ronde est devenue Trail, sur un terrain de jeu qui s’y prête à merveille. Longtemps confiée à l’office de tourisme, l’organisation est désormais entre les mains de l’association Bozsport nature, présidée par le tandem composé de Didier Couderc et Olivier Tourette. Revenu à Bozouls en 1996, Jean-Marie Cabrolier est la cheville ouvrière de cette course pédestre qui devrait séduire ce soir le même nombre de participants que l’an dernier.

«Vu les inscriptions enregistrées en amont, on est sur des bases de 350, confirme-t-il. En revanche, on va renforcer les ravitaillements avec, notamment, quatre points d’eau ». En ce qui concerne la météo, il sort son joker, un peu agacé : « C’est la question qui revient régulièrement. Les organisateurs font le maximum pour être à la hauteur de la manifestation mais la seule chose que nous ne maitrisons pas, ce sont les caprices du ciel. On verra... ».

Connaissant le moindre centimètre du parcours, il annonce la couleur : « C’est ardu ! Les coureurs descendent et remontent à quatre reprises dans le canyon avec, à chaque fois, 150 à 200 mètres de dénivelé. Dont les célèbres marches de la Vierge situées sous l’église Sainte-Fauste où peut se faire la différence. Les chemins ne sont pas très roulants et plutôt techniques. Il vaut mieux avoir le pied sûr ».  
 

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