Jason Mist porte un message humaniste dans ses chansons
Jeune auteur, compositeur, interprète, il sera en concert le mardi 14 août, à 21 heures place de la mairie.
Jason Quesnel, alias Jason Mist de son nom de scène, est auteur, compositeur, interprète. Il se produira en concert le mardi 14 août, à 21 heures, sur la place de la mairie de Saint-Affrique, dans le cadre des Vendredis en musique offerts par la Ville dont la date est avancée exceptionnellement.
Âgé de vingt-trois ans, Jason Mist est Saint-affricain d’origine de par sa mère, Sophie Bertrand, et ses grand-parents, Jeanine et Francis Bertrand. Il est né à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, où il vit. En effet, sa mère a rencontré son père, Jacques Quesnel, à Toulouse lors de ses études.
Le couple est ensuite allé s’installer en Nouvelle-Calédonie d’où est originaire son père. " Mes parents sont très mélomanes et fans de blues, raconte Jason Mist. Je joue au piano depuis l’âge de cinq ans. Vers dix ans, j’ai suivi des cours au conservatoire de Nouméa. "
Le coup de foudre
À seize ans, ses parents l’emmènent assister à un concert de Bob Brozman, un ethno-musicologue américain qui joue essentiellement du blues avec une guitare slide, autrement dit une guitare hawaïenne posée sur les genoux. On en joue en faisant glisser une barre de métal sur les cordes. " Pour moi c’est le coup de foudre et la révélation pour cet instrument, confie Jason Mist. Le son est très liquide et çà se rapproche d’avantage de la guitare que du violon. Il est très proche de la voix et des sonorités aériennes. "
Le jeune artiste compose alors ses premières chansons avec sa guitare slide. En 2012, à dix-huit ans, il sort son premier album : " Le même jour, j’apprends que j’ai le bac ES, que mon album remporte " Les Flèches de la musique ", l’équivalent calédonien des Victoires de la musique, et que ma copine le plaque. J’ai des sentiments mitigés. "
Un choc culturel
En 2013, Jason Mist passe trois mois en Inde, à Calcutta, pour perfectionner sa technique de guitare slide avec un grand maître appelé Debashish Bhattachariya : " C’est le choc culturel. Je passe huit heures par jour à jouer. En Inde, la musique a une fonction de spiritualité pour élever l’âme. " De retour en Nouvelle-Calédonie, Jason Mist compose beaucoup.
Puis il part en Australie, à Melbourne, où il suit pendant quatre ans des cours pour apprendre la partie théorique de la musique. Pour gagner sa vie, il joue dans la rue piétonne principale de la ville.
En Australie, avec un batteur colombien, il sort un nouvel album appelé " Out of darkness ", c’est-à-dire " Sortir de l’obscurité " : " Je parle de la jeunesse dans laquelle il faut garder espoir. Les bonnes actions sont majoritaires. Ce CD est une synthèse de toutes mes lectures et c’est pour porter un message humaniste. "
Aux Francopholies
Cette année, Jason Mist vient s’installer en France. Le 15 juillet, il a chanté sur la scène des Francopholies à La Rochelle devant plusieurs centaines de personnes. Il passe l’été à Saint-Affrique chez ses grands-parents.
En septembre, il va à Poitiers pour suivre des cours à l’université afin d’obtenir le diplôme d’État de professeur de musique. Il est également en discussion avec un Label parisien qui veut produire son prochain album.
" Mes compositions sont un mélange de blues, de folk, de reggae et de pop, avec quelques influences indiennes, explique Jason Mist. J’essaye de porter un message conscient qui véhicule l’honnêteté, l’amour et l’humilité. Pour moi la musique a une fonction sociale. Même si beaucoup de chansons sont en anglais, je fais une musique qui se ressent. On comprend l’émotion et le message. "
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