Festivals de l'été : une organisation tout en maîtrise face aux aléas météo

  • Une organisation tout  en maîtrise face aux aléas météo
    Une organisation tout en maîtrise face aux aléas météo
  • Une organisation tout  en maîtrise face aux aléas météo Une organisation tout  en maîtrise face aux aléas météo
    Une organisation tout en maîtrise face aux aléas météo
  • Une organisation tout  en maîtrise face aux aléas météo
    Une organisation tout en maîtrise face aux aléas météo
Publié le
Jeremy Mouffok

La multiplication des alertes météo sur l’Aveyron a eu raison de nombreuses festivités dans le département, ces derniers jours. Des annulations en série certes, mais maîtrisées et dont le préjudice reste aujourd’hui minime.

Le ciel n’est pas prêt de tomber sur la terre des Aveyronnais. Du moins, pas cet été ! Confrontés à la multiplication des alertes météo émises par la Préfecture, les organisateurs de festivals jouent de malchance en cette première quinzaine du mois d’août.

D’abord Saint-Geniez-d’Olt, qui n’a pu voir ce jeudi 9 août ni Barcella ni Wally se produire sur les bords du Lot. Ensuite, Sauveterre-de-Rouergue et Bruéjouls, qui n’ont pu lutter face à l’arrivée de nuages sombres et massifs chargés d’eau de pluie sur leur territoire respectif à l’occasion de la Fête de la lumière et de celle du vin.

" En clair, nous n’avons pas vraiment eu le choix ", résume Jules Roux, membre de l’Association jeunesse arts et loisirs (Ajal) qui anime chaque été la commune ségali. L’arrivée des éclairs sur le territoire aveyronnais a donc poussé la jeune équipe à écourter la soirée. En lieu et place des concerts de Tiken Jah Fakoly et consorts, les spectateurs ont eu droit... à une panne d’électricité dans l’ensemble du village.

Cette série de désagréments a, par chance, un coup infime sur le coup de l’organisation. " Nous bénéficions d’une assurance spéciale qui couvre ce genre d’aléas, et notamment les aléas climatiques ", poursuit le bénévole de l’Ajal. Outre le remboursement des places valables pour la soirée, l’équipe a géré d’autres impératifs plus techniques. À l’instar des fûts de bière ouverts plus tôt dans la journée et des excès de gobelets prévus pour la soirée.

Des trésoreries à l’équilibre

Du côté de Saint-Geniez-d’Olt, Ulysse Productions, en charge de l’organisation des concerts, a préféré anticiper. Les prestations des chanteurs Wally et Barcella, annoncées jeudi dernier, ont purement et simplement été annulées, 48 heures avant. Là encore, l’alerte météo transmise par la préfecture de l’Aveyron n’y est pas étrangère. Tout comme la volonté d’amoindrir les frais en cas d’événements climatiques exceptionnels. Même si à l’instar de la Fête de la lumière, une assurance a été contractée pour parer à toute éventualité. " En s’y prenant dès mardi, nous n’avons pas eu à payer le déplacement des artistes et nous avons pu négocier l’annulation des chambres d’hôtel réservées ces jours-là ", explique-t-on chez Ulysse Productions.

Bien que les autres soirées programmées en pays ségali et dans l’est aveyronnais ont tourné à plein régime (plus de 3 000 spectateurs pour Feu Chatterton, 4 500 pour Bigflo et Oli), le seul hic provient du manque à gagner. Sauveterre a déjà connu pareil la mésaventure en 2015 avec la prestation des Tambours du Bronx, annulée au dernier instant, et rejoué l’année suivante. Avec pour conséquence indirecte, une " augmentation " du coût des assurances. Sur les bords du Lot, Ulysse Productions reconnaît être " à l’équilibre " et ne pas avoir enregistré de pertes au cours de l’édition 2018. " L’annulation du jeudi soir n’est pas dramatique. Mais nous n’aurons pas d’avance sur le budget de l’an prochain comme nous pensions en avoir avec l’organisation d’une seconde soirée. "

Système D à Bruéjouls

Les problèmes de trésorerie ne risquent pas, en revanche, d’occuper l’esprit des organisateurs de la Fête du vin de Bruéjouls. Si l’orage a perturbé le bon déroulement des festivités, il n’a pas repoussé les convives, qui ont préféré braver les conditions climatiques. " La pluie, nous, on ne la voit qu’une fois tous les dix ans ", commente Marc Nayrolles, président du foyer rural de la commune en charge de la manifestation. Pour faire face à la météo maussade, les bénévoles ont usé de stratagèmes. En mettant en place des barnums, grâce au soutien des comités des fêtes alentours et en proposant des sacs-poubelle pour les personnes souhaitant se protéger des gouttes d’eau tombant du ciel. " Nous avons notre part de chance ", reconnaît ce même dirigeant qui a vu déambuler plus de 4 000 personnes dimanche soir. Mouillées mais heureuses.

jérémy mouffok

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?