Bertrand Onfray, des géants des mers aux petites bêtes de la terre
Il a quitté les sites bretons pour prendre la barre de Micropolis.
Son truc ? Le management, la stratégie, " le développement ". À 49 ans, Bertrand Onfray débarque de Saint-Nazaire, en Bretagne. Bien décidé à exceller dans " l’aventure Micropolis " aux côtés d’une équipe dont il a officiellement pris la tête, mercredi dernier. Reprenant le flambeau à Sylvie Ayot, présidente de la structure, qui en assurait la direction depuis le départ de Karine Hamel-Cam.
Bertrand Onfray a " déjà exercé ce genre d’activité " avant. Depuis 2009, il était directeur adjoint de Saint-Nazaire tourisme et patrimoine, une société publique locale pour laquelle il gérait l’office de tourisme, les musées et les sites touristiques. Et notamment l’Escal’Atlantic, site dédié aux Paquebots et à leur construction, et l’Espadon, un " sous-marin-musée ". Lesquels cumulent à l’année 80 000 visiteurs chacun. Mais voilà, Bertrand Onfray a fini par avoir " des fourmis dans les jambes ". Et puis, " le crachin breton, on s’en lasse ". Fort de ses années d’expérience, avide de nouveaux défis et définitivement convaincu par le fait de bosser " avec la vallée de la muse juste en face ", Bertrand Onfray a donc répondu à l’offre d’emploi de la cité des insectes. En plus l’Aveyron, ce papa de trois enfants connaissait déjà pour y avoir passé " quelques vacances ".
Les 20 ans de Micropolis
Bien installé, il a découvert son nouveau terrain de jeu où il a trouvé " une base solide ", de " bons professionnels qui sont contents d’être là, bien dans leur job ". De quoi sereinement s’attaquer à son premier défi, les 20 ans de Micropolis, en 2019. Et comme les animations se préparent bien avec une année d’avance, le nouveau patron va avoir de quoi s’occuper. Mais chaque chose en son temps, il est d’abord dans " l’observation et l’écoute " de ses équipes, en plein cœur de cette saison touristique. Laquelle pointe une légère baisse de fréquentation des lieux par rapport à l’an dernier, avec 20 000 visites depuis le début de l’été, soit 2 800 de moins que l’an dernier. Même si, avec encore une quinzaine d’août et un Bertrand Onfray surmotivé à son bord, Micropolis a toutes les chances de rattraper son retard.
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