Essayez le parapente en Aveyron : des sensations fortes en toute liberté

  • Des sensations fortes en toute liberté Témoignage. « Ce métier est avant tout une passion »
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Publié le
Olivier Courtil

Quelques pas vers le vide, la toile se gonfle et instantanément le corps s’arrache de l’attraction terrestre pour voler en toute légèreté. En s’élançant du sommet de la Pouncho d’Agast, ce massif qui s’élève au-dessus de Millau, les parapentistes ont une vue à 360° sur les Cévennes et son environnement proche, le viaduc de Millau en toile de fond. Très rapidement, dès les premiers mètres on prend de l’altitude. L’œil du moniteur est partout.

" On évolue dans un environnement qui change en permanence, explique Bruno Galzin, moniteur à son compte pour Fly Millau parapente. Il faut avoir un œil sur les nuages, qui grossissent s’il y a un courant d’air chaud, sur les feuilles des arbres qui bougent avec les courants. Il faut également porter son regard au loin, observer l’évolution du temps. "

Chaque vol est unique. Tout dépend de la météo du jour.

Les courants d’air chaud nous portent en altitude. " Avec le parapente, on peut aller où l’on veut, assure Bruno Galzin. Il suffit de savoir lire les courants d’air. Une fois, j’ai volé pendant plus de sept heures, parcouru 170 kilomètres. "

Pour voler, pas de diplômes nécessaires. Une simple assurance suffit. En revanche, pour proposer des stages de parapente, une solide expérience et de nombreux diplômes sont nécessaires. " Et puis, une fois en vol, nous ne faisons jamais rien sans que la personne ne soit d’accord, explique Bruno Galzin. Il faut qu’elle nous fasse confiance et que le vol se passe en toute sérénité. "

Le parapente glisse dans les airs. Un vautour, au loin, suit la même trajectoire avant de s’éclipser. La descente, toujours douce, en direction du terrain d’atterrissage 800 mètres se poursuit. Les autres moniteurs volent groupé, certains enchaînent des figures de voltiges. Les toiles de parapente s’entrecroisent, virevoltent, accélèrent dans une chorégraphie aérienne.

À quelques mètres du sol, le parapente se cabre un peu, l’atterrissage se fait naturellement. Assis confortablement au fond d’un siège, le moniteur assure le pilotage derrière, le vol a duré une vingtaine de minutes. Mais la sensation d’impesanteur persiste encore une poignée de minutes. Et l’envie de retourner dans les airs se fait rapidement sentir.

Environ 250 parapentistes sont licenciés auprès de la fédération française de parachutisme en Aveyron. " Ici, nous avons de la chance car tout le monde s’entend bien, assure Bruno Galzin. Ce qui n’est pas le cas partout. Il y a une bonne entente entre les moniteurs ". Car pour lui, comme la plupart d’entre eux, " ce métier est avant tout une passion ". Le parapente est accessible à toute personne, dès l’âge de 5 ans. " J’ai même pris une personne qui avait 87ans et tout s’est bien passé ", confie-t-il.

Renseignements et inscription au 06 69 59 68 22 ou sute le site www.fly-millau-parapente.com

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