Arnaud Cascaro prince de Bel-Air
La victoire s’est jouée au sprint et est revenue au Blagnacais.Le Ruthénois Alex Molin Pradel s’est quant à lui assuré de la victoire au classement du challenge.
La prime était à la jeunesse, hier, à l’arrivée du souvenir Jean-Marie-Bermon, dans le quartier de Bel-Air, à Rodez. Une jeunesse à deux visages : ceux d’Arnaud Cascaro, coureur de Blagnac âgé de 18 ans, vainqueur de l’épreuve au sprint (son tout premier succès), et du Ruthénois Alex Molin Pradel, d’un an son aîné, cinquième à l’arrivée mais vainqueur du Challenge MMA - Skoda - Centre Presse - Midi Libre, lui qui a essayé plusieurs fois de faire basculer les choses en sa faveur à domicile et ainsi de décrocher un deuxième succès sur ses terres cette saison, après celui obtenu le 14 juillet lors du Grand Prix de la Ville de Rodez.
« Je me doutais que j’allais être marqué mais pas à ce point-là, a déclaré le second cité après l’arrivée. Quand j’accélérais, j’avais tout le monde dans la roue, mais quand ça accélérait sans moi, ça partait. Le circuit était usant mais pas assez dur pour que je puisse faire la différence ; la montée finale n’était pas suffisamment longue pour faire des écarts. Je suis un peu dégoûté de ne pas avoir pu faire autre chose mais je me console avec la victoire au challenge, qui couronne une belle saison et montre la régularité dont j’ai fait preuve puisque j’ai fini parmi les dix premiers à chaque manche. »
A quatre tours de l’arrivée puis encore une fois lors du dernier, le sociétaire du VCR, qui évoluera avec la formation charentaise Océane Top 16 la saison prochaine, a tenté de fausser compagnie à ses acolytes du groupe de tête, qui se constitua dix boucles avant la fin ; en vain, et c’est au sprint que la victoire s’est jouée.
Et à ce petit jeu, c’est donc l’ancien Columérin, médaillé de bronze du 200 m par équipes chez les juniors lors des derniers championnats de France sur piste, qui s’est montré le plus fort.
« C’était très dur au début, je n’étais pas bien et j’ai beaucoup subi, a-t-il confié. J’étais en queue de peloton mais j’ai trouvé mon second souffle à la mi-course. Quand le groupe de tête s’est formé, je suis sorti à contretemps mais j’ai réussi à rentrer. Je me suis dit que j’allais miser sur une arrivée au sprint étant donné que j’ai une bonne pointe de vitesse, même si je suis plutôt puncheur, je me suis économisé et ça m’a souri. »
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