Football : face à Rodez, Dunkerque sera sous pression

  • Dunkerque sous pression
    Dunkerque sous pression
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Centre Presse Aveyron

Les Nordistes connaissent un début de saison compliqué et vont tenter d’ouvrir leur compteur de victoires face à Rodez, à domicile, vendredi soir (20 h).

Dans le football comme dans d’autres domaines, plus une série progresse, plus elle se rapproche de la fin. Une règle de nature à rassurer l’US Littoral Dunkerque, qui fait partie des quatre équipes (avec Villefranche-Beaujolais, Pau et Drancy, ces deux dernières formations occupant les deux dernières places du classement) à ne toujours pas compter la moindre victoire depuis le début du championnat. Une situation pesante, qui s’est toutefois allégée depuis trois petites semaines et l’obtention du premier point de la saison, à l’occasion du déplacement à Pau (0-0, quatrième journée), qui est venu mettre un terme à une série de trois défaites (1-0 à Avranches, 2-1 à Concarneau et 2-1 à domicile face au Mans) et en lancer une autre, d’invincibilité, toujours en cours (1-1 à domicile contre Villefranche-Beaujolais et 2-2 à Tours). Un redressement en cours que Benjamin Rytlewski et ses hommes entendent confirmer et même accentuer demain, à l’occasion de la réception de Rodez (20 h).

" Je suis comme les joueurs, je suis frustré par rapport au contenu, a déclaré le tacticien nordiste fin août dans les colonnes de La Voix du Nord. Après, on a clairement des manques dans l’efficacité. Il nous manque une victoire, qu’on n’obtiendra peut-être pas avec la manière, pour valider le contenu et prendre confiance. Je ne vois pas un joueur qui triche. Il nous manque juste ce petit déclic. "

Amende

Ce petit déclic, l’équipe avait déjà éprouvé des difficultés à le connaître la saison dernière puisqu’à l’exception de la première journée (succès 3-2 à domicile contre Marseille-Consolat), elle n’avait pas réussi à décrocher trois points avant la neuvième journée, à domicile, contre Concarneau (2-0). Une situation délicate qui, avec le recul, colla parfaitement à l’exercice 2017-2018, conclu à la neuvième place mais avec seulement deux points d’avance sur le premier relégué. Un bilan bien loin des précédents, le club ayant successivement fini cinquième et trois fois sixième depuis sa montée en National, à l’issue de la saison 2012-2013. Et aujourd’hui, plusieurs petites choses laissent penser que l’USLD pourrait bien vivre une nouvelle saison compliquée, elle qui a largement remanié son effectif cet été (plus de dix arrivées) et doit s’acquitter, lors de chaque rencontre, d’une amende de 3 000 € faute d’avoir un entraîneur possédant le sésame requis pour officier dans cette division, le fameux BEPF (brevet d’entraîneur professionnel de football). Pour autant, plusieurs points peuvent inciter à l’optimisme : le recrutement, fourni, donc, n’a pas été effectué dans la précipitation (Jérémy Huysman, le capitaine, l’a qualifié d’" intelligent " dans La Voix du Nord, évoquant l’arrivée de " bons mecs ") ; l’équipe va retrouver son terrain demain, après avoir dû " recevoir " à Calais jusqu’à présent, du fait de la reconstruction du stade ; et, surtout, elle sait faire face à l’adversité et s’appuyer sur ses valeurs pour y arriver, elle qui avait obtenu son maintien, il y a quelques mois, après avoir débuté le championnat avec trois points en moins. Un maintien qui constitue cette fois encore l’ambition première, dixit le secrétaire général du club, Edwin Pindi, qui a rappelé que le club était engagé dans un processus de construction pour accéder à la Ligue 2 d’ici deux ou trois ans.

Être plus efficace

Face au Raf, c’est un autre processus de construction, celui d’une victoire, en l’occurrence, que les joueurs continueront à appliquer, en espérant, cette fois, le mener à terme. Mais pour ce faire, ils devront enfin se montrer efficaces devant le but adverse, cette caractéristique qui leur fait défaut depuis la première journée. " Encore une fois, on n’est pas assez “tueurs”, on se fait punir sur une demi-occasion ", avait confié Dimitri Boudaud dans le quotidien régional à l’issue du match nul concédé à domicile face aux Villefranchois (1-1), là où Benjamin Rytlewski avait déploré : " On ne valide pas toutes nos situations et on le paie cash, encore une fois ".

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