Des gardiens de but en Roc massif

  • Muet en première mi-temps, Morgan Besset a trouvé la faille lors du deuxième acte, avec quatre buts à son compteur personnel.
    Muet en première mi-temps, Morgan Besset a trouvé la faille lors du deuxième acte, avec quatre buts à son compteur personnel. Photo Jean-Louis Bories
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Rui Dos Santos

S’appuyant, notamment, sur les 17 parades de Marc Becdro et sur les 12 arrêts, dont 2 penalties, de Jean-Pascal Navarro, les joueurs de Julien Demetz sont venus à bout d’Asson (29-26) dans le cadre de la 1re journée. Une victoire de bon augure.

Nouveau président du Roc handball, associé à Olivier Ferrand, succédant à Jean-Louis Albouy, Benoît Courtin se souviendra de son baptême du feu. Invité à donner le coup d’envoi de la première rencontre de la saison de son équipe masculine en Nationale 2, il a vécu, selon ses propres termes, " une sacrée soirée " hier à l’Amphithéâtre. Il faudra juste qu’il vérifie qu’il n’est pas cardiaque car, à l’instar des quelque 300 spectateurs, il a vécu la fin du match avec le " trouillomètre " à zéro.

Des sueurs froides qui se sont finalement transformées en chaudes embrassades car les hommes de Julien Demetz ont débloqué leur compteur de victoires, venant toutefois difficilement à bout d’Asson (29-26). Ils ont pimenté le money time puisqu’ils ont disputé les 105 dernières secondes à trois joueurs de champ seulement.

Pour ces trois coups de la saison, qui plus est à domicile, les Aveyronnais ont oublié de faire sonner le réveil. Avec leur capitaine Aurélien Simon sur le banc (l’entraîneur voulait le préserver le plus longtemps possible), ils ont laissé la motivation enfermée à double tour dans le vestiaire.

Confondant vitesse et précipitation, certains diront plutôt pêchant par la fougue de leur jeunesse, ils ont offert des boule- vards à une équipe pyrénéenne pas forcément géniale mais homogène et solide, qui pouvait compter sur la main ferme de son gardien Lucas Rémy, ainsi que sur le bras puissant et précis de Maxime Kuhn. Du coup, le Roc devait laisser partir son adversaire au tableau d’affichage (9-5, 17e). C’était sans compter sur le dernier rempart Jean-Pascal Navarro qui a soufflé le vent de la révolte. Anthoine Soulaimana et Aurélien Simon se sont chargés de ramener leur équipe à hauteur. Ce mano à mano a duré jusqu’au changement de côté (13-13).

S’inspirant de son collègue, qui a d’ailleurs stoppé deux penalties, Marc Becdro a alors été le grand artisan de la domination aveyronnaise. Même si ses partenaires ont connu quelques soucis d’efficacité, l’expérimenté gardien a écœuré les attaquants adverses, dégainant de multiples parades décisives.

Après avoir compté jusqu’à quatre unités de crédit (26-22, 56e), Robin Bonicel et les siens ont dû jongler avec de nombreuses infériorités numériques. Sans y laisser de plumes. Avant de laisser éclater leur joie... Benoît Courtin pouvait taper dans toutes les mains de l’Amphi !

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