Eliminé, Onet-le-Château n’a pas à rougir

  • Fin de l’aventure en Coupe de France pour Onet-le-Château, qui a subi la loi de Toulouse Rodéo.
    Fin de l’aventure en Coupe de France pour Onet-le-Château, qui a subi la loi de Toulouse Rodéo. Photo JAT - CPA
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Centre Presse Aveyron

En rivalisant avec Toulouse Rodéo (N3), Onet-le-Château a longtemps cru l’expoit possible.

Si sur le papier, la partie semblait peu équilibrée (Toulouse Rodéo, pensionnaire de Nationale 3, était logiquement favori), elle s’est révélée, du fait de l’excellente partition des joueurs de Yoann Boscus, accrocheurs sur leur terrain du Colombier, beaucoup plus complexe et délicate que prévue pour les Haut-Garonnais. Ils ne doivent en effet leur qualification qu’à deux buts en fin de match, à un moment où les Castonétois évoluaient à dix contre onze après l’exclusion de leur capitaine, Daurenjoue, à quinze minutes du terme de la rencontre.

Les Castonétois rivalisent en attaque et en défense

En infériorité numérique et face à une équipe évoluant une division au-dessus, Onet a donc encaissé un premier but à la 80e minute de jeu avant de se ruer à l’assaut pour égaliser. Le second but, dans les arrêts de jeu, est anecdotique. Mais l’entraîneur aveyronnais n’a pas caché sa fierté d’avoir vu ses joueurs, tout au long de la partie, rivaliser tant sur le plan défensif qu’offensif.

Effectivement, avant de se retrouver à dix contre onze, Onet a eu de belles opportunités pour ouvrir la marque, notamment par un tir à bout portant d’Axel Deplace, deux coups-francs de Malrieu joliment repoussés par le portier toulousain, ou encore une action de Soulage.

Seule petite déception pour Boscus, qui va désormais se replonger, avec ses protégés, dans le championnat : la claque mise par un joueur de Rodéo à l’un des siens, vue par l’arbitre mais pas punie de façon assez sévère aux yeux du tacticien aveyronnais, qui s’est dit que cela aurait pu/dû jouer en sa faveur. Et au vu de l’adversité proposée par son équipe et des occasions qu’elle s’est procurées, le score aurait pu être inversé. Mais en dehors de l’amertume liée à ce fait de match, joueurs, staff et dirigeants n’avaient pas à rougir de quitter la Coupe de France de cette façon.

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