Contraception d’urgence : état des lieux en France

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Oubli de pilule ou rupture du préservatif… En cas de risque de grossesse non désirée, la contraception d’urgence – autrement dit la pilule du lendemain – constitue une solution de rattrapage. Alors que son utilisation ne progresse pas, Santé publique France appelle à mieux informer le grand public, et ce afin de prévenir certains recours à l’interruption volontaire de grossesse.

La contraception d’urgence (CU) est souvent appelée « pilule du lendemain », ce qui laisse entendre qu’il s’agit d’une pilule à prendre dans les 24 heures. Or pour éviter une grossesse, les femmes disposent en réalité de jusqu’à 120 heures – soit 5 jours – selon la méthode utilisée.

L’accès à la CU a évolué depuis sa mise à disposition. Elle est désormais disponible sans ordonnance et sans restriction en pharmacie et auprès de nombreux professionnels de santé. En s’attardant sur l’enquête Baromètre santé, les auteurs de la dernière livraison du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) révèlent qu’en 2016, « 6,2% des femmes âgées de 15 à 49 ans exposées à un risque de grossesse non prévue ont utilisé la contraception d’urgence au cours des 12 derniers mois ».

Ainsi, au cours des 15 dernières années, le niveau d’utilisation de la CU n’a pas progressé : 1 million de « pilules du lendemain » et « du surlendemain » ont été vendues chaque année en France (un chiffre qui était même en légère baisse entre 2013 et 2015).

Mieux informer les Françaises

Le profil des utilisatrices n’a pas non plus évolué. Ce sont les moins de 30 ans qui y ont le plus recours. Principalement celles dont la contraception dépend des modalités de prises (pilule, patch, anneau).

Selon Santé publique France, « la promotion de la CU comme complément à une contraception régulière doit être soutenue ». En effet, le nombre de grossesses non prévues et d’interruptions volontaires de grossesse (IVG) reste lui aussi, stable. « Parmi les femmes ayant réalisé une IVG, neuf sur dix n’ont pas utilisé la contraception d’urgence car elles n’ont pas identifié ce risque. »

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Source : Destination Santé

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