Camboulazet. Raid Amazones : l'Aveyronnaise Claire Mazars en route pour le Sri Lanka

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    Photo Rui Dos Santos - CPA
Publié le , mis à jour
Rui Dos Santos

Faisant équipe avec Elodie Courtiade, ingénieur comme elle et avec laquelle elle a passé cinq années à l’école des mines d’Albi-Carmaux, elle est la seule Aveyronnaise à participer à ce rendez-vous dans l’est de l’île de l’océan Indien. Six jours d’épreuves sportives variées mais aussi de dépassement de soi.

Le Sri Lanka, elle connaît déjà. Pour y avoir goûté voilà quatre ans lors de vacances en famille avec son compagnon Jean-Philippe. Elle va redécouvrir cette île, située dans l’océan Indien, mais dans d’autres conditions.

Cela aurait pu être le Panama mais Alexandre Debanne et l’équipe organisatrice ont finalement choisi le Sri Lanka pour succéder au Cambodge comme terre d’accueil du Raid Amazones. La 18e édition aura lieu du 12 au 18 octobre et Claire Mazars sera la seule Aveyronnaise parmi les 310 baroudeuses (80 équipes de deux et 50 de trois).

Claire Mazars figure parmi les formations qui ont opté pour la formule en duo et elle sera associée, au sein de "Terr’Amazones", à Elodie Courtiade. Ingénieur environnement née à Tours, âgée de 34 ans et maman de deux enfants, celle-ci est une cavalière qui passe également beaucoup de temps sur les murs d’escalade et sur des skis.

Sportive et gourmande (elle s’est lancée le défi d’obtenir son CAP pâtissier), elle a rencontré Claire Mazars lors de cinq années passées à l’école des mines d’Albi-Carmaux. Les deux étudiantes ne se sont plus quittées depuis.

"Il me tarde vraiment d’y être"

"On a décidé voilà dix-huit mois de s’inscrire à cet événement certes sportif mais qui revêt également une (double) dimension humaine et environnementale", insiste l’unique ambassadrice de l’Aveyron. Originaire de Camboulazet et installée au lieu-dit Salan sur la commune de Quins, Claire Mazars a soufflé 35 bougies le 24 juillet.

Mère de deux garçons (bientôt 6 et 3 ans), elle est ingénieur développement à la Sobac depuis quatre ans. Après un bac scientifique au lycée Foch à Rodez et un DUT génie des procédés à Toulouse, elle a œuvré cinq ans à Montpellier dans le domaine de la méthanisation, puis trois chez Eiffage énergie.

Basketteuse pendant quinze saisons à Baraqueville, elle maîtrise aussi la course à pied, le tennis, le ski, la natation, le vélo et même le rugby. "Le sport reste fondamental pour mon équilibre", assure-t-elle. Le Raid Amazones (pour lequel elle a réuni un budget de 4 000 €), Claire Mazars l’attend "avec impatience" et n’a qu’une hantise : "Se blesser à l’entraînement". "J’ai envie de vivre ce défi", conclut-elle.

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