Hôpital de Rodez : l’accélérateur de particules inauguré en grande pompe
Ce vendredi matin, la directrice de l’Agence régionale de santé (ARS) est venue inaugurer cet équipement de pointe acquis de haute lutte par l’hôpital de Rodez.
Il y avait beaucoup de monde, ce vendredi matin, à proximité de la salle Cazelles du service de radiothérapie de l’hôpital Jacques-Puel de Rodez, pour inaugurer l’accélérateur à particules en fonction depuis la fin du mois de mars.
Parce que c’est bien une victoire qui a été fêtée. L’installation de cet équipement de dernière génération, dont l’investissement nécessaire a avoisiné les 3,5 M€, ne fut pas chose facile. "Une croisade" a même osé la directrice de l’Agence régionale de santé de l’Occitanie, Monique Cavalier.
Hier, elle a tenu à rappeler ce qui fut en quelque sorte un parcours du combattant. "Cette inauguration a une épaisseur particulière. Il y a trois ans, le sujet de la radiothérapie à Rodez était préoccupant. Mais nous avions un prérequis : sortir par le haut. Nous ne devions céder en rien sur la qualité du service rendu. Il était nécessaire de garantir à Rodez une activité de radiothérapie. C’était une opération à fort enjeu."
Garantir des soins à l’identique que dans d’autres centres et en faire bénéficier tout un territoire : tel était le véritable enjeu de l’acquisition de cet équipement. Cet équipement, "pas si répandu", de l’aveu de la directrice de l’ARS, permet notamment "une amélioration de la précision des traitements", "une diminution de la prise en charge du patient", "une alternative à la chirurgie et à la radiothérapie interventionnelle", "une réduction des volumes de tissus sains irradiés et une diminution des toxicités".
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