L'entraîneur du ROC à la chasse aux points en Corrèze

Que vous a-t-il manqué pour réussir à battre Lormont ?

On a pris le temps d’analyser cette défaite durant la semaine, d’échanger avec les joueurs. Globalement, on n’a pas mis assez d’envie, on a été trop imprécis. De fait, on n’a pas le droit à l’erreur ce week-end.

Comment résoudre ça ?

Par le travail. On manque de précision, de qualité, d’efficacité, il y a trop de pertes de ballon. C’est autant de points à travailler. Par exemple, contre Lormont, en première période, on a été trop impatients et on a mal joué. On s’est retrouvés en deuxième période en position d’équipe qui subit, qui court après le jeu. J’ai donc dit aux joueurs de rester concentrés sur le fait de s’appliquer même si on fait avec ce qu’on a.

Justement, le match de ce soir, à Objat (20 h 30), peut être l’occasion de vous rassurer ?

Objat est une équipe qui doute, qui n’a pas encore gagné cette saison (trois défaites, NDLR). On a joué contre elle en match de préparation, on sait que c’est une formation lente, physique. Son terrain va aussi nous obliger à nous adapter (Objat joue sur un parquet de 36x18 m et non pas sur un classique de 40x20 m) mais on a les armes pour réussir là-bas.

En parlant d’armes, le groupe est au complet ?

Oui, tout le monde sera là. On récupère totalement Aurélien Simon, qu’on va pouvoir utiliser dans les phases défensives sans trop de risques. Ça simplifie les choses et évitera de le faire sortir en permanence pour le préserver alors qu’il revient de blessure. Sa capacité à défendre va nous soulager, c’est un plus.