Millau : deux femmes d'une même famille se lancent dans le défi du Moi(s) sans tabac

  • L’Aveyronnaise préfère témoigner le visage caché. 	C. A. L’Aveyronnaise préfère témoigner le visage caché. 	C. A.
    L’Aveyronnaise préfère témoigner le visage caché. C. A. Photo C.A. - ML
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C.A./ Midi Libre Millau

Florie Balsalobre s’est lancé le défi avec sa maman. Elle s’y prépare depuis une semaine.

Pour se rencontrer, Florie "préfère éviter" les terrasses de café. Ce sera donc à la maison. Sur la table, les gommes à la nicotine sont entamées. À côté, des granules d’homéopathie. Ça fait une bonne semaine que Florie Balsalobre prépare son Moi(s) sans tabac. Sa vie sans clope, même. À 27 ans, voilà dix années qu’elle fume. À raison d’un, "voire un paquet et demi par jour". Deux, les jours "où l’on fait la fête". Mais voilà, à force, Florie Balsalobre "s’inquiète" pour sa santé.

"Ça me donne une contenance"

Son histoire d’amour avec la nicotine a commencé comme pour beaucoup, par un effet de groupe. "J’arrivais du Nord-Aveyron où je vivais à l’écart des autres, retrace-t-elle. En arrivant à Saint-Georges-de-Luzençon, je me suis fait des amis, et tous fumaient." Avec son tempérament anxieux, Florie Balsalobre se sent mieux la clope au bec. "Ça me donnait une contenance, j’en allumais une dès que je mettais un pied dehors."

Dix ans plus tard, elle remarque qu’elle s’"essouffle beaucoup plus vite". Alors, lorsqu’elle entend parler du Moi(s) sans tabac, la jeune femme décide de se lancer. "Avec ma maman, car le faire à deux, c’est plus encourageant, sourit-elle. On n’a pas envie de décevoir l’autre." Elle voulait s’y préparer avant la date fatidique du 1er novembre. De se débarrasser de quelques mauvaises habitudes. Car en tant que travailleuse à domicile, elle a tedance à multiplier les cigarettes durant la journée.

"Je fais des efforts tous les jours, loue-t-elle, en supprimant régulièrement une clope de plus." A quelques jours du début du mois, elle n’en fume plus que "trois à six par jour". Et compte bien encourager sa maman qui, il y a quelques années, avait arrêté puis replongé. "Me voir fumer à côté d’elle, ça ne l’a pas aidée", concède-t-elle. Cette fois, c’est la bonne. Ensemble, elles ont investi dans les gommes à la nicotine. "Ça coûte 16 € pour 105 gommes, ce qui est l’équivalent de deux paquets, précise-t-elle.

Au rythme où je les utilise, la boîte devrait durer une bonne semaine." Elle a aussi opté pour les granulés d’homéopathie, conseillés pour le sevrage tabagique. "Il faut surtout se vider la tête, faire beaucoup de sport, conseille Florie Balsalobre. Moi, j’ai opté pour la marche." Elle a aussi commandé un kit sur tabac-info-service.fr et téléchargé l’application du Moi(s) sans tabac, laquelle fait déjà son petit effet. "J’ai reçu une notification me demandant si j’ai bien jeté tous mes briquets et mes cigarettes, raconte la jeune femme. Ce que je n’ai pas encore fait. Mais ça marche, ça fait culpabiliser."

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