Et pourtant, le Roc était bien parti…

  • 5e défaite de rang pour le Roc.
    5e défaite de rang pour le Roc. Photo DR
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Centre Presse Aveyron

Face à une équipe en délicatesse, Rodez-Onet pensait tenir sa victoire. Mais les locaux se sont transcendés pour renverser des Aveyronnais dépassés.

Après son départ canon, Grand Poitiers accuse le coup au début de l’automne avec une série noire de quatre revers de rang, toutes compétitions confondues. L’occasion est belle, pour Poitiers, de se refaire une santé sur tous les plans en s’imposant, à domicile, face à une équipe également malade. Le Roc Aveyron, qui reste aussi sur quatre défaites de rang, ne se présente pas en effet dans les meilleures dispositions.

Et pourtant, ce sont eux qui ont pris l’ascendant d’entrée. Une avance prise dès l’entame (1-5, 6e) grâce à un réalisme glacial au tir. Tous à mi-hauteur, tous frôlant le poteau, que faire ? Aubin Doussat a pourtant été l’un des meilleurs pour Poitiers avec douze arrêts en première période. Douze, c’est aussi le nombre de buts marqués par les locaux dans ce laps de temps.

Parfois maladroit au tir, parfois à contretemps, Poitiers n’a pas été assez constant pour revenir à la marque. Le break fait d’entrée par le Roc n’a jamais été comblé durant cette période. Mais à la pause, la magie a opéré pour Poitiers, tandis qu’à l’inverse, le Roc allait sombrer dans le cauchemar.

À la mi-temps, le coach pictavien Christian Latulippe est resté quelques secondes face à sa tablette. Celle avec laquelle il montre ses consignes pendant les temps morts. À la recherche des mots, des solutions. Et Grand Poitiers est revenu sur le parquet avec l’intention d’en finir avec la défaite. En l’espace de treize minutes seulement, les locaux sont revenus à la marque (18-18, 43e). Une interception, un contre éclair, un but de Mathis Berna dans une cage désertée, et l’écart a fondu comme neige au soleil.

Après ce retour à égalité, personne n’a su prendre ne serait-ce que deux buts d’avance pendant quinze minutes. Mais Poitiers a fini par créer un mini-break (28-26, 54e). Dans le "money-time" Paul Barral a assuré avec trois arrêts de suite, et ensuite ses montants ont fait le boulot. 2 tirs contrés par la barre et le Roc a perdu confiance. Mais que dire de l’épilogue. Berna, puis l’énorme Sall (11 buts), n’ont pas cédé sous la pression. Et un tir visiteur, à 30-29 sur le buzzer, roulant sur la barre, n’a pas changé la donne. Poitiers l’emporte. Le "griffon" a ce soir été un phénix, renaissant après la pause. Quant au Roc, s’il fut roc, il a fini poussière…

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