Championnat d'Europe de parabadminton : Jacques Izard a vu le Mazel vibrer comme un stade de football

Quel premier bilan tirer alors que l’épreuve vient de se terminer ce dimanche ?

Ça a été un peu compliqué le premier jour, le temps de se mettre en marche. Mais les choses se sont bien arrangées ensuite, tout a plutôt bien fonctionné. L’immense majorité des joueurs a salué l’organisation d’ailleurs. Des choses ont été un peu lourdes à gérer comme notre volonté de faire le moins de déchets possible (en partenariat avec Agenda 21, NDLR), mais ça aussi, ça s’est bien passé.

Et au niveau du tournoi en général ?

Il y a eu une super ambiance toute la semaine et surtout ce week-end. C’était un peu inattendu dans le sens où certaines personnes sont venues en curieux, tout ça, c’est très positif. J’ai quand même vu le Mazel vibrer comme un stade de foot samedi ! Et pareil pour l’Amphithéâtre le dimanche, c’est rare de voir ça pour du badminton. Il faut dire que l’on a eu une belle couverture médiatique aussi, ça a pu attirer des gens. Les joueurs ont été surpris de la foule en tout cas. Eux aussi, ils voient rarement ça dans les autres tournois.

Les résultats des Français sont-ils satisfaisants ?

Selon le staff de l’équipe de France, ils sont un peu déçus. Tout le monde espérait plus de titres et de médailles (seulement deux titres pour les Français : Lucas Mazur en simple homme et encore Mazur en double mixte avec Faustine Noël, NDLR). Mais c’était surtout un problème mental. J’ai vu certains joueurs pendant les finales de dimanche qui n’y étaient pas, il y avait un manque d’envie de gagner pour quelques joueurs.