Herpès labial : ne le laissez pas prendre le dessus

  • Herpès labial : ne le laissez pas prendre le dessus
    Herpès labial : ne le laissez pas prendre le dessus
Publié le
Destination Santé

L’herpès labial, plus connu sous l’appellation « bouton de fièvre » est une maladie à la fois très contagieuse et particulièrement handicapante sur le plan psycho-social. Pour certains, cette affection est une véritable récidiviste avec plus de 6 poussées par an. Or nous ne sommes pas sans solution, à condition de consulter un médecin.

« L’herpès labial est provoqué par le virus Herpes simplex », nous explique le Dr Catherine Oliveres-Ghouti, dermatologue à Paris. « Au départ, il y a une primo-infection entre 0 et 2 ans sous la forme d’une atteinte de la bouche mais qui passe souvent inaperçue. Ensuite le virus reste à vie dans l’organisme et se manifeste par poussées en fonction de votre système immunitaire ».

« A l’instar de nombreuses maladies virales, l’herpès est une maladie très contagieuse », souligne le Dr Oliveres-Ghouti. La transmission se fait par contact direct, et le risque est majoré en période de poussée. « Il est donc parfaitement déconseillé d’embrasser son enfant, ou son conjoint pendant cette période ». Le virus de l’herpès est présent pendant 48 heures dans la lésion. « Un simple rhume, un stress, une exposition solaire peuvent être à l’origine d’une poussée ». En France, 4 personnes sur 10 connaîtront un épisode d’herpès labial au moins une fois dans leur vie. Environ 1 personne sur 7 souffre d’herpès récurrent, avec une moyenne de 3,4 épisodes par an. Cela peut parfois être beaucoup plus. « Des patients peuvent présenter 5 à 6 poussées par an », précise le Dr Oliveres-Ghouti.

Agir dès les premiers symptômes

Chez ces derniers, l’herpès labial retentit sur leur image. « Les patients travaillent moins bien, se sentent honteux, sales et peuvent avoir des difficultés dans leur vie affective. » Au total 8 sur 10 sont affectés avec des conséquences physiques, émotionnelles et sociales. Par ailleurs, selon l’étude HERPESCOPE, 14% des patients souffrant d’une forme récurrente se sont vu prescrire un arrêt de travail. Pour mieux comprendre les conséquences de l’herpès labial sur la qualité de vie des patients, le laboratoire Vectans Pharma lancera en 2019 une vaste étude nationale.

De manière générale, il est important de bien connaître les premiers signes d’un herpès labial afin d’agir le plus rapidement possible. « Il ressort toujours au même endroit, cela brûle, cela picote. Autant de signes annonciateurs de la poussée. C’est d’ailleurs à ce moment-là qu’il faut agir », insiste le Dr Oliveres-Ghouti. Autrement dit se traiter.

« La prise en charge de l’herpès labial repose sur un traitement antiviral, » explique notre spécialiste. Il doit être administré le plus tôt possible, dès l’apparition des signes caractéristiques. Objectif : accélérer la guérison du bouton de fièvre et prévenir l’apparition de nouvelles lésions dans le futur. Pour réduire la durée et l’intensité de la poussée d’herpès labial, on peut utiliser des traitements antiviraux sous forme de crèmes à appliquer directement sur le bouton ou sous forme de comprimés à prendre par voie orale ou encore un comprimé muco-adhésif à appliquer sur la gencive. Dans certains cas de récurrence (au moins six poussées d’herpès par an), le bouton de fièvre nécessite généralement un traitement antiviral oral prolongé pour prévenir les récidives.

Pour davantage d’informations, consultez www.moinsdherpeslabial.com. Le laboratoire Vectans Pharma qui s’engage dans l’herpès labial par la commercialisation de SITAVIG®, a développé ce nouveau site entièrement dédié au bouton de fièvre. Il a été conçu de façon à répondre aux questions essentielles que se posent les patients: Comment l’identifier ? Comment le prévenir ? Comment le soigner ?

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?