Alice Tabart brûle les planches, avec une flamme pour le théâtre née à Millau
Comédienne, auteur et metteur en scène, mais aussi désormais musicienne et chanteuse, la trentenaire est née à Rodez en 1986 mais a fait ses classes à Sévérac et à Millau. Avant de créer sa compagnie Mesdames A voilà dix ans à Toulouse.
Une compagnie de spectacle vivant, qui fait discuter musique, danse et théâtre dans ses créations". C’est ainsi qu’Alice Tabart définit Mesdames A, la compagnie qu’elle a créée à Toulouse en 2009. Alors qu’elle en soufflera donc les dix bougies l’année prochaine, elle a déjà donné vie à cinq spectacles : "En route pour la joie" (2009-2010), "Le monologue d’une tueuse" (2010-2011), "Le satyre" (2012 à 2014), "Spectateur(s) - un accident de théâtre" (2014 à 2016) et "éclairs" (2018-2019). Les baptêmes de ces "bébés" ont souvent été célébrés dans la salle des fêtes de Lapanouse- de-Sévérac, village où elle a grandi jusqu’à sa majorité. Quant à sa sixième création, "La cité des dragons", elle a animé les étés de Sévérac-le-Château de 2015 à 2018.
Née le 18 mars 1986 à Rodez, après dix ans de danse classique pendant son enfance à Sévérac- le-Château, elle s’est alors dirigée vers le théâtre au lycée Jean-Vigo à Millau. D’abord initiée au jeu par Michel Genniaux, elle a participé à ses côtés à un échange avec l’école d’art de Tulcea en 2003 en Roumanie. Elle a intégré, par la suite, les classes hypokhâgne et khâgne au lycée Fermat à Toulouse en études théâtrales avec Sébastien Bournac. Elle est titulaire d’une licence de Lettres modernes, ainsi que d’un master Arts du spectacle et médias. Avant de voler de ses propres ailes avec Mesdames A, elle a participé à la création de "Mille francs de récompense" de Victor Hugo, mis en scène par Laurent Pelly au Théâtre national de Toulouse (TNT), en tant que stagiaire assistante à la mise en scène auprès de Sabrina Ahmed.
Une corde de plus à son art
Alice Tabart aime la danse, le théâtre, la musique… "Je me lève pour ça tous les matins. Je n’ai pas besoin de réveil, sourit-elle. J’écris des choses depuis toujours. C’est probablement un refuge, un échappatoire. Cela correspond à ma sensibilité". Avec fougue, énergie, humanité et humour. Autant de mots qui dessinent bien la personnalité de cette naturalisée toulousaine, mais qui n’a pas oublié ses racines. Et l’inverse est vrai. Elle en est consciente quand elle se produit au pays : "Il y a une prise de risque. C’est comme une mise à nu. Je reconnais qu’il y a, chaque fois, un gros enjeu car j’ai envie de rendre aux gens d’ici ce qu’ils m’ont donné, ce qui me nourrit. La culture me fait vivre". Alice Tabart vient d’ajouter une corde à son art puisqu’elle a composé une partie de la musique de sa dernière création : "C’est la nouveauté que j’assume !".
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