Espalion. Hélène Lemouzy : "La Hache n’existerait pas si je n’avais pas quitté l’Aveyron"

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  • Hélène Lemouzy : "La Hache n’existerait pas si je n’avais pas quitté l’Aveyron"
    Hélène Lemouzy : "La Hache n’existerait pas si je n’avais pas quitté l’Aveyron" AD
  • « La Hache Illustration est née d’une volonté de mettre l’Aveyron en lumière et des paysages de mon enfance », Hélène Lemouzy.
    « La Hache Illustration est née d’une volonté de mettre l’Aveyron en lumière et des paysages de mon enfance », Hélène Lemouzy. CPA
  • « La Hache Illustration est née d’une volonté de mettre l’Aveyron en lumière et des paysages de mon enfance », Hélène Lemouzy.
    « La Hache Illustration est née d’une volonté de mettre l’Aveyron en lumière et des paysages de mon enfance », Hélène Lemouzy. CPA
  • « La Hache Illustration est née d’une volonté de mettre l’Aveyron en lumière et des paysages de mon enfance », Hélène Lemouzy.
    « La Hache Illustration est née d’une volonté de mettre l’Aveyron en lumière et des paysages de mon enfance », Hélène Lemouzy. CPA
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    « La Hache Illustration est née d’une volonté de mettre l’Aveyron en lumière et des paysages de mon enfance », Hélène Lemouzy. CPA
Publié le
Centre Presse

Créatrice de La Hache, l’Espalionnaise nous dessine son Paris.

Espalionnaise pur sucre, Hélène voue un véritable culte à son département… et à son stylo. Architecte de formation, installée à Paris depuis une dizaine d’années, elle développe en parallèle son projet artistique, La Hache. "Une déclaration d’amour à l’Aveyron", avoue la trentenaire qui concède "saouler tout le monde avec ça". Avec son stylo, "et lui seul", un Pilot G-TEC-C4 pour les puristes, et son carnet Moleskine, elle croque le département, le pont d’Espalion, les burons de l’Aubrac ou son fameux taureau dans un tourbillon de traits, de points et de hachures. Un travail d’une grande minutie qu’elle décline désormais dans plusieurs points de vente en Aveyron mais aussi à la capitale. L’occasion pour elle de nous raconter son Paris.

Un lieu fétiche

Je n’ai pas forcément d’habitudes pour les bars et les restaurants… Le seul qui me vient à l’esprit est un bistrot "Le Dellys", 5, rue des Deux Gares dans le 10e arrondissement. C’est le premier bistrot que j’ai fréquenté lors de mon arrivée à Paris, il y a dix ans, avec mes meilleures amies. Ce lieu me rassure car il ne change pas, ou très peu… et même si j’y vais moins souvent qu’à mes débuts à Paris, Kamel, le patron me reconnaît toujours. Et le couscous est top !

À Paris vous aimez…

L’architecture, l’offre culturelle, l’ouverture d’esprit, la mixité, la diversité, l’anonymat et se perdre à Paris en balade. J’aime beaucoup cette sensation ! Cela veut dire que je n’ai pas encore tout vu et qu’il reste plein de choses à découvrir… L’exploration de Paris n’est jamais finie !

Vous détestez

La ligne 13, le manque de parcs dans le 18e, les incivilités, le prix du fromage (!) et par-dessus tout l’éloignement avec l’Aveyron… Rentrer au pays se mérite. Le train est interminable, l’avion trop onéreux. Et Je l’admets, ma famille me manque beaucoup… L’Aveyron aussi. C’est d’ailleurs grâce à cet éloignement que j’ai compris à quel point je suis attachée à mes racines. La Hache Illustration n’existerait sans doute pas si je n’avais pas quitté l’Aveyron.

Une activité que vous appréciez

J’adore marcher dans Paris. J’ai grandi dans une famille de randonneurs qui arpentent l’Aveyron, l’Aubrac. Moi je randonne dans la ville. Les paysages sont plus "urbains" mais c’est la meilleure façon de découvrir Paris.

Un lieu où vous aimez vous retrouver

En Aveyron ? Je peux vous parler de l’Aubrac, du jardin de mes parents, de la compagnie de ma grand-mère… Le calme n’existe pas à Paris. C’est ce qui est le plus contraignant.

Un rituel pour vous extraire du bruit de la ville

Le tumulte de la ville ne me dérange pas trop. Je travaille chez moi, ou j’ai su créer un espace agréable. C’est davantage le vide dans ma tête qui est le difficile à obtenir. Je travaille rarement au calme mais j’ai besoin de ritualiser mon travail, me rassurer, me mettre en confiance. Je suis fan d’Agatha Christie et du personnage Hercule Poirot depuis mon enfance et je travaille presque systématiquement avec un épisode de la série en fond sonore. Malheureusement, j’ai écumé la totalité des épisodes… Je connais tous les meurtriers.

Vos projets pour l’avenir

Je continue à dessiner, développer La Hache, trouver des points de ventes, répondre aux commandes. Je pense aussi à la prochaine série. Une série en lien avec la fête, les retrouvailles, la nostalgie de ces moments. J’aimerais aussi me confronter aux Plus beaux villages de France. L’Aveyron en regorge.

Retrouvez La Hache sur internet : lhttp://lahacheillustration.tumblr.com/
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