Villefranche-de-Rouergue : la fin du site de Solozard... mais pas son abandon
L’installation de stockage des déchets arrive au terme de sa capacité. Elle fermera au 31 décembre, mais continuera à être suivie par le Sydom. Le site accueillera-t-il du photovoltaïque ?
Plus que quelques semaines d’activité pour l’installation de stockage des déchets non dangereux de Solozard. Le site fermera définitivement ses portes le 31 décembre prochain. "Il arrive au terme de sa capacité", indique le Sydom, qui en assure l’exploitation. De toute façon, l’arrêté préfectoral n’autorisait son ouverture que jusqu’au mois de septembre 2019.
"Cette fermeture sera un soulagement pour les riverains", reconnaît le président du Sydom, Patrice Couronne. "Il n’y aura plus d’envol de papiers et les nuisances olfactives disparaîtront au bout de quelques mois, le temps de la réhabilitation du dernier casier ouvert", assure-t-il. Mathieu Mezzacasa, ingénieur du Sydom, explique la procédure appliquée après la fermeture. "Nous allons couvrir le dernier casier en exploitation et capter les gaz." Ensuite, le Sydom ne laissera pas le site à l’abandon. Il a l’obligation d’en assurer la post-exploitation pendant trente ans. "Nous serons toujours là pour traiter les lixiviats (les jus), qui sont acheminés à la station d’épuration de Villefranche, surveiller le fonctionnement de la torchère qui brûle les gaz, effectuer des analyses et entretenir le site (voirie, espaces verts)", indique Mathieu Mezzacasa. Des missions confiées aux deux employés aujourd’hui en poste à Solozard, même s’ils seront basés au quai de transfert des Granges, route de Monteils. C’est là que seront amenées, à partir du 2 janvier, les ordures ménagères collectées sur l’Ouest Aveyron (11 000 tonnes) et les encombrants de déchetterie (1 500 tonnes), pour être repris direction Labessière-Candeil dans le Tarn (le surcoût pour la commune de Villefranche est estimé à 30 % par son maire).
En ce qui concerne les déchets professionnels, les entreprises devront se tourner vers la déchetterie pour professionnels des Gravasses ou vers une société spécialisée.
Quid, par contre, des oiseaux, des milans et des goélands, aujourd’hui présents en nombre sur le site. Resteront-ils ou migreront-ils ?
Un groupe de travail, composé de huit élus du Villefranchois (deux représentants la communauté de communes, deux la commune de Villefranche et quatre le SYDOM), a été mis en place. Il a tenu sa première réunion mercredi, jour où le site de Solozard ouvrait ses portes au public. Ce groupe de travail va suivre la post-exploitation du site et réfléchir aussi à son devenir. L’installation d’une ferme photovoltaïque est évoquée. "Ce serait assez en osmose", approuve Patrice Couronne. Toutefois, plusieurs paramètres sont en prendre en compte. Une décision de lancer ou pas le projet pourrait être prise en 2019.
Photovoltaïque
Un groupe de travail, composé de huit élus du Villefranchois (deux représentants la communauté de communes, deux la commune de Villefranche et quatre le Sydom), a été mis en place. Il a tenu sa première réunion mercredi, jour où le site de Solozard ouvrait ses portes au public. Ce groupe de travail va suivre la post-exploitation du site et réfléchir aussi à son devenir. L’installation d’une ferme photovoltaïque est évoquée. "Ce serait assez en osmose", approuve Patrice Couronne. Toutefois, plusieurs paramètres sont en prendre en compte. Une décision de lancer ou pas le projet pourrait être prise en 2019
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