Rodez. Francis Rouquette a replié la grande échelle

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  • Une « vie de pacha » pour Francis Rouquette, à l’occasionde sa dernière garde, samedi et dimanche, bichonnés parses collègues qui ont partagé avec lui ce week-end un peu particulier.
    Une « vie de pacha » pour Francis Rouquette, à l’occasionde sa dernière garde, samedi et dimanche, bichonnés parses collègues qui ont partagé avec lui ce week-end un peu particulier. Rui Dos Santos
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Rui Dos Santos

L’adjudant-chef volontaire a effectué sa dernière garde ce week-end, après être entré en 1982 au centre de secours dans le quartier de Saint-éloi. Les collègues du jour lui ont réservé quelques surprises...

Soldat du feu, c’est toute sa vie. Pompier de Paris pendant cinq ans, après avoir effectué son service militaire dans ce corps de l’armée, avec selon ses propres termes "de très bons souvenirs ", Francis Rouquette est devenu, au retour de la capitale, volontaire en 1982 au centre de secours principal de Rodez qui venait tout juste de sortir de terre au cœur du quartier Saint-éloi, après avoir occupé les bâtiments de l’actuel commissariat en plein centre-ville. Et sa profession ? Pompier à l’aéroport de Rodez-Aveyron depuis 1988 ! Soldat du feu, c’est vraiment toute sa vie. Un cocktail de passion et de sacerdoce...

Alors qu’il s’apprête à souffler ses soixante bougies en avril prochain et qu’il lui reste "normalement " six mois d’activité professionnelle, le Ruthénois de naissance, "Tchouquette" pour les intimes, a décidé de raccrocher au vestiaire sa tenue de volontaire. Il a ainsi effectué samedi et dimanche sa dernière garde à la caserne Louis-Dausse. Et ses collègues du week-end, mais également le commandant Stéphane Alléguède, chef de centre, ainsi que quelques amis soldats du feu retraités, ont tenu à lui préparer une petite fête. Surprise bien sûr.

Des projets dans les tuyaux !

C’est ainsi que cet adjudant-chef, unanimement apprécié et à la bonne humeur communicative, a tout d’abord goûté à l’aligot-saucisse d’Hervé Alauzet avant d’être noyé sous les cadeaux, dont un magnifique couteau. Et comme son épouse Geneviève, pardon "Zouzou", était de mèche, les douceurs ont pu être servies. Sur le gâteau, une formule en lettres chocolatées que le héros du jour ne voudra très certainement pas faire sienne : "Après avoir filé droit, voici venu le temps de tourner en rond".

Pourquoi a-t-il décidé de tourner la page alors qu’il n’est pas atteint par la limite d’âge ? "J’ai assez donné et puis, j’ai un peu moins le feu sacré qu’à une époque, lance-t-il. En outre, je préfère être acteur de cette “retraite” que la subir. Je n’aurai pas de regret, je ne suis pas nostalgique, car je l’ai préparée. Juste un pincement au cœur ". Si son père a été pompier, à Rodez d’ailleurs, aucun de ses quatre enfants n’est décidé à prendre la relève. Peut-être un de ses trois petits-enfants ?..

Et maintenant ? "Je vais déjà souffler un peu. Les nuits seront plus paisibles, assure Francis Rouquette. Et puis, si je n’ai pas la main verte, j’aime bien bricoler. J’ai d’ailleurs de quoi faire en ce moment. On va pouvoir également voyager davantage avec mon épouse. On aime beaucoup ça tous les deux". Soldat du feu, c’était donc toute sa vie. Il va désormais alimenter d’autres flammes.

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