"Le café de Pauline", du soleil dans l’assiette au cœur du quartier de Bercy
Née à Paris mais originaire de Rodez, Véronique Chantegrelet est à la tête de cet établissement situé dans le quartier de Bercy. Une adresse très fréquentée par les Aveyronnais, notamment lors du marché des pays de l’Aveyron début octobre. Elle s’en amuse : « Le bled vient ainsi à moi ».
Elle se prénomme Véronique. Elle est née Perret, le 4 décembre 1978 à Paris, d’un papa natif de Nasbinals (Lozère) et d’une maman originaire de Laguiole. Mais elle est devenue madame Chantegrelet quand elle a épousé Laurent, avec lequel elle a eu trois enfants : Flavie (11 ans), Andréa (7) et Baptiste (4). Voilà pour l’état civil. Elle s’appelle donc Véronique mais nombreux sont ceux qui l’ont rebaptisée Pauline. Elle est, en effet, la maîtresse de maison du "Café de Pauline" et certains font donc le raccourci. "à force, Pauline, c’est moi, sourit-elle. Quelque part oui !".
Et l’intéressée de détailler le choix du nom : "Le restaurant devait s’appeler “Le café de Camille”, mais c’était déjà déposé. Comme on voulait à tout prix un prénom, on a opté pour celui d’une grand-mère de Laurent". Si Véronique Chantegrelet a vu le jour dans la capitale, elle est rentrée au pays et a grandi à Rodez. Suivant sa scolarité à l’école Sainte-Thérèse puis au collège du Sacré-Cœur. Après avoir fréquenté le lycée hôtelier de Saint-Chély-d’Apcher et celui de Villefranche-de-Rouergue, avec un CAP cuisine et une année de sommellerie, elle a connu diverses expériences dans des restaurants en Aveyron, avant de remonter à Paris pour d’autres découvertes dans de belles maisons. Et elle a donc fini par voler de ses propres ailes avec ce "Café de Pauline" planté au milieu de nulle part. Elle s’est dit alors "un peu inconsciente".
Si l’établissement est fréquenté à midi par une clientèle dite "de bureau", l’apéritif est roi le soir autour d’une assiette de tapas, avant les spécialités aveyronnaises. "On a fidélisé 70 % d’habitués", se réjouit Véronique Chantegrelet. Quelle est la recette du succès ? La patronne est catégorique : "Le cadre, car nous avons un emplacement magnifique avec une terrasse ensoleillée piétonne face au parc, et les prix aussi". Beaucoup viennent également pour elle. "Peut-être..., rougit-elle. Même si je suis un peu “pète sec” certains jours". Son mari opine du chef !
Que lui reste-t-il de l’Aveyron ? "Un peu l’accent, s’amuse-t-elle. Je dis encore le “pin” et le “vin”, même parfois sans m’en rendre compte". Mais reviendra-t-elle dans le département ? "Disons que je me donne encore quinze ans ici et puis on verra, assure la dynamique quadra. Je me vois bien m’installer à Laguiole, jouer aux cartes, boire l’apéro et profiter de la cheminée l’hiver. Et donner aussi du temps aux autres". Un programme, à son image, très généreux mais qui va attendre probablement un peu. Ses clients ne veulent pas la laisser partir..
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