Rodez : l’art du portrait avec CharlElie Couture à La Galerie

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    L’art du portrait avec CharlElie Couture à La Galerie Jean-Louis Bories
Publié le
Rui Dos Santos

L’artiste multidisciplinaire présente ainsi neuf dessins et dix tableaux chez Vincent Cunillère, à Rodez,  dans deux salles qui lui sont réservées. A voir jusqu'au 24 décembre 31, avenue Victor-Hugo. 

Il ne se souvient pas de la date exacte. Il sait juste que "c’est le lendemain de l’inauguration du musée Soulages ". Vincent Cunillère a ouvert La Galerie, située au n° 31 de l’avenue Victor-Hugo, le 1er juin 2014. En revanche, ce dont il est sûr, c’est que, après quatre années d’existence, "c’est la plus grande exposition proposée". L’invité de cet événement est CharlElie Couture et, alors que neuf dessins et dix peintures sont accrochés pour quatre semaines aux cimaises de deux salles, le Lorrain de 62 ans (né à Nancy le 26 février 1956) était présent le 24 novembre lors du vernissage.

Même s’il a déjà goûté au département de l’Aveyron, en vacances familiales - "Je suis venu jeune avec mes parents pour visiter les sites médiévaux", puis pour chanter, notamment lors du festival Les voix du Sud à Villefranche-de-Rouergue, c’est la première fois qu’il présente son travail dans cette région qu’il qualifie de "préservée". L’artiste se compare volontiers à un tria-thlèle : "Il enchaîne natation, vélo et course à pied. De mon côté, je me nourris de musique, de poésie et d’arts visuels".

L'art et les émotions

Alors que son prochain album, le 23e, baptisé Même pas sommeil, sortira le 25 janvier avec une tournée qui débutera en avril au Hall de Paris à Moissac, alors que La mécanique du ciel, un recueil de poésies, sera publié le 14 février aux éditions Le Castor astral, il expose une vingtaine d’œuvres, en particulier des portraits contemporains, à La Galerie, chez Vincent Cunillère. Si sa définition est que "l’art donne une forme à des émotions", il détaille le sens de son travail sur la toile, sans langue de bois.

"Dans la pure tradition des portraits de la Renaissance, on présente le sujet avec son masque, c’est-à-dire avec ce qu’il donne à voir au monde. Ce n’est pas ma vision, explique-t-il. J’ai choisi, autour de cette déclinaison de portraits, de mettre l’intérieur des personnages à l’extérieur. Je suggère l’histoire de l’âme. Conscience et inconscience, où on ne perçoit jamais rien dans son entièreté". Inspirées par la ville, et pas uniquement New York, ces peintures sur carton, sur bois avec collage, ou encore sur bâches n’ont pas peur de dévoiler que "le vide n’est pas le néant ".

CharlElie Couture n’est pas un autodidacte. "J’ai fait les Beaux Arts et ma peinture est donc apprise, confirme-t-il. Mon travail est maîtrisé, ce n’est pas quelque chose seulement de gestuel. Je ne suis pas un illustrateur, je suis un peintre. Et ce n’est pas une activité accessoire, ni du dimanche ". Et de conclure sur les raisons qui ont fait qu’il est parti vivre durant quinze ans à New York, dont cinq à Manhattan à la tête d’une galerie : "C’était la seule façon d’acquérir de la crédibilité car, en France, on aurait toujours considéré mes peintures comme un hobby".

L’exposition de CharlElie Couture est à voir jusqu’au 24 décembre, du jeudi au dimanche de 14 heures à 19 heures, 31 avenue Victor-Hugo à Rodez. Mais également sur rendez-vous au 06 72 91 46 98.
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