Rodez. La Ruthénoise Marjorie Dalbin prête pour le Half Marathon des sables du Pérou

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  • 120 km, 3 jours, 30 °C : telle est l’équation de l’aventure du half marathon des sables, dans le désert d’Ica, au Pérou, au départ duquel l’Aveyronnaise Marjorie Dalbin s’aligne le 3 décembre.
    120 km, 3 jours, 30 °C : telle est l’équation de l’aventure du half marathon des sables, dans le désert d’Ica, au Pérou, au départ duquel l’Aveyronnaise Marjorie Dalbin s’aligne le 3 décembre. DR
  • Pour ce premier Half marathon des sables du Pérou, Marjorie ne sera pas la seule jeune femme au départ. Plus de 40 % du peloton de coureurs internationaux sera exclusivement féminin. Un record dans ce type d’épreuve ! Pour ce premier Half marathon des sables du Pérou, Marjorie ne sera pas la seule jeune femme au départ. Plus de 40 % du peloton de coureurs internationaux sera exclusivement féminin. Un record dans ce type d’épreuve !
    Pour ce premier Half marathon des sables du Pérou, Marjorie ne sera pas la seule jeune femme au départ. Plus de 40 % du peloton de coureurs internationaux sera exclusivement féminin. Un record dans ce type d’épreuve ! DR
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Ancienne joueuse du Rodez Aveyron Football, Marjorie Dalbin a pris la direction du Pérou pour le Half marathon des sables.Une course extrême en plein désert d’Ica.

De l’hiver alsacien au désert péruvien, il n’y a qu’un pas (!) que s’apprête à franchir Marjorie. Le 3 décembre, la Ruthénoise de 31 ans prendra le départ de la première édition du Half Marathon des sables Pérou, déclinaison sud américaine de la célèbre aventure saharienne dans le désert d’Ica. Comme 350 autres participants, la traileuse "amateur" se lance dans un défi de taille : parcourir 120 km à pied en totale autonomie, au beau milieu du désert. Le tout en trois jours sous des températures qui flirtent allègrement avec les 30 °C pour un ressenti bien souvent supérieur. Autre paramètre, et non des moindres, l’autosuffisance alimentaire : les concurrents ne pourront compter que sur le contenu de leur sac pour s’alimenter. Une dizaine de litres d’eau leur étant fournie chaque jour aux concurrents. Le strict minimum ! "Je transporterai mes affaires durant quatre jours. Mon duvet, de quoi me changer et un petit peu de nourriture. Seules les tentes et le ravitaillement en eau sont prévus par le staff". On l’aura compris, sur le Marathon des Sables pas de buffet ravitaillement complet pour rassasier le corps et satisfaire la gourmandise, une donnée plus importante qu’il n’y paraît en ultra-endurance.

Course à l’économie

Pourquoi s’embarquer dans une telle galère ? Si certains s’interrogent, la Ruthénoise, directrice marketing pour le groupe Carrefour, ne se pose plus de question. "Dépassement de soi, échanges, rencontres, partage, découvertes"… Pour elles, les raisons de "se faire mal" ne manquent pas ! "Clairement, l’objectif et de terminer la course à la meilleure place possible", annonce la jeune femme, déterminée à ne pas se laisser distancer malgré son inexpérience dans ce type de course. "J’ai été sélectionnée un peu par hasard, je fais partie de la communauté des runners à Carrefour, j’ai répondu à un Doodle et j’ai été tirée au sort ! Mais je compte bien représenter mon équipe de la meilleure des façons". On la croit sur parole.

L’expérience extrême

En mode "entraînement intensif" depuis le début du mois de novembre, l’ancienne joueuse du Rodez Aveyron qui avait accompagné l’équipe féminine jusqu’à l’élite, à de sérieux arguments à faire valoir. Dotée d’un "foncier" qui lui a permis, sans pression, de boucler les 22 km du semi-marathon de Toulouse en 1 h 44 (!), la Rafette de cœur est aussi plutôt à l’aise en milieux extrêmes. En 2015, avec une ancienne coéquipière, elle avait dompté le désert marocain lors de la 5e édition du Cap Femina Aventure, un raid sportif exclusivement réservé aux femmes organisé sur les pistes et les dunes du Maroc. Une expérience "dense, éprouvante mais incroyable", qui lui sera forcément bénéfique à 8 500 km de là. "En plein stress" à l’aube du départ, Marjorie compte les heures, fait et refait son sac, et scrute la longue liste des concurrents. Des anonymes, plusieurs chasseurs de chronos et quelques personnalités comme le chef cuisinier de l’Élysée, Guillaume Gomez, mais aussi Patrick Poivre-d’Arvor, le journaliste et présentateur de 71 ans. Tous sont attendus le 1er décembre à Lima pour un départ le 3 depuis la plage de Barlovento. Chaud devant !

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