Lassouts. Face à la baisse d’effectifs, les collectivités mutualisent

  • Un conseil, pour la première fois, décentralisé à Lassouts.
    Un conseil, pour la première fois, décentralisé à Lassouts. OC
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Olivier Courtil

Le Centre de gestion de la fonction publique territoriale de l’Aveyron a tenu son conseil d’administration.

Pour la première fois, le centre de gestion (CDG 12) de la fonction publique territoriale a décentralisé son conseil d’administration qui s’est tenu vendredi dernier à Lassouts. Une rencontre de terrain symbolique à l’heure où les services publics disparaissent du paysage rural, comme à Lassouts où il y va de la sauvegarde de son école. Cela faisant aussi écho au regroupement communautaire et autres communes nouvelles. Pour Maurice Barthélémy, président du CDG12, l’heure n’est pas à la remise en cause de l’orientation prise par le gouvernement mais à une vigilance sur la loi de modernisation en cours d’élaboration qui favoriserait encore les métropoles.

"Les Centres de gestion ont fait preuve de réactivité, de souplesse et d’adaptation face à la réduction des effectifs et des dépenses publiques demandées aux collectivités d’ici 2022". Des nouvelles missions sont mêmes proposées avec un référent en déontologie et laïcité et une médiation. La structure compte désormais seize salariés avec l’embauche de Thomas Berland en qualité d’archiviste. Un conseil en organisation est aussi en projet dans son rôle d’accompagnement.

"On est les garants de l’application du statut de la fonction publique", rappelle Maurice Barthélémy. Et de conclure : "Centre de gestion rural, nous ne défendons ni une originalité à préserver, ni même un territoire d’exception, mais une certaine conception de l’aménagement du territoire qui fera de nos espaces ruraux des pays vivants, à la beauté préservée, donc attractifs où il fait bon vivre à côté de grandes métropoles qui pourraient demain, faire de la France un pays où l’on verrait ces îlots de démesure. Heureusement, le pire n’est jamais sûr, nous sommes la première génération qui a pris conscience qu’elle est en train de détruire la planète et la dernière qui puisse la sauver. Comme le colibri, il appartient à chacun de faire sa part".

Un discours partagé à l’unanimité, y compris par les parlementaires Stéphane Mazars et Jean-Claude Luche. Reste à passer à l’action.

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