Mâchoire cassée, bombe lacrymogène au Monastère : cinq mois de prison avec sursis requis

  • Un différend familial a été jugé ce mardi 11 décembre devant le tribunal correctionnel.
    Un différend familial a été jugé ce mardi 11 décembre devant le tribunal correctionnel. Archives JAT
Publié le , mis à jour
Ph.H.

Un homme d'une trentaine d'années était jugé ce mardi 11 décembre devant le tribunal correctionnel dans un différend familial où la victime a eu la mâchoire fracturée. 

Quelle est l'origine du différend familial qui a conduit les deux hommes devant le tribunal correctionnel, ce mardi 11 décembre ? 

Si les débats n'ont pas permis de le déterminer en revanche, les faits exposés devant le juge Hervé Olivier ont été plus clairs. 

Le 17 juin dernier, dans un café du Monastère, les deux hommes se croisent. S'en suit une altercation. La victime en ressort avec la mâchoire cassée. Que s'est-il réellement passé ? 

Selon la victime - un jeune homme d'une vingtaine d'années - sa blessure s'explique par le coup de poing donné par le prévenu.

Sauf que, d'après ce dernier, il se trouvait en état de légitime défense après que la victime ait sorti une bombe lacrymogène de sa poche. Aspergé de gaz, il le poussait pour se dégager. Il serait alors tombé à terre, heurtant violemment le sol, ce qui expliquerait sa fracture à la mâchoire.

Un casier judiciaire " complet "

Pour l'avocat de la victime, Me Cédric Galandrin, l'accusé a " terrorisé toute la famille de la victime pendant des mois". " Il est clair que l'accusé voulait en découdre avec mon client ce jour-là ", poursuit-il.

De son côté, la représentante du ministère public, Fanny Moles évoque le casier judiciaire " complet " du prévenu et réclame une peine de cinq mois de prison avec sursis à son encontre. 

Enfin, Me Annabel Montels-Estève, l'avocate de ce dernier, rappelle que celui qui " n'a jamais changé de version " tout au long de la procédure. Elle plaide la légitime défense et par conséquent la relaxe. 

L'affaire a été mise en délibéré au mardi 8 janvier prochain. 

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