Espalion : la belle et grande tradition de la veillée de Noël

  • Si les contes, chants, poèmes en langue d’oc ont été un moment de délectation, le buffet n’a pas été en reste.
    Si les contes, chants, poèmes en langue d’oc ont été un moment de délectation, le buffet n’a pas été en reste. CPA
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CORRESPONDANT

Chaque fin année, les adhérents et les amis du Cercle Occitan IEO du Haut-Rouergue, cher à Éliane Moisset et Gérard Ferrand, se retrouvent pour la grande "Velhada de Nadal".

Une veillée comme à l’époque où il n’y avait pas la télévision pour occuper les soirées et où l’on avait plaisir à se retrouver entre voisins, entre amis au coin de la cheminée pour un moment d’amitié. Une veillée où l’on racontait des histoires savoureuses, des contes, sans oublier le chant, bien évidemment toujours en langue d’oc. C’est cette ambiance que le cercle occitan s’efforce de perpétuer chaque fin d’année au cours d’une soirée conviviale.

La soirée de ce mardi soir a donc fait alterner textes, contes, poèmes, faisant la part belle aux auteurs locaux comme Zéphir Bosc ou cet émouvant poème de Joseph Vaylet écrit dans les tranchées. Les chants de Noël avec quelques grands classiques (Douce nuit) ont été interprétés par le groupe chant de l’association, accompagné au piano par Marylise. Comme dans toute soirée entre amis on se retrouve ensuite autour de la table ou devant un buffet. Au cercle occitan on ne déroge pas sur ce point. Alors que les associations locales ont pour habitude de fêter la fin d’année autour de la bûche de Noël, ici on préfère verser dans les pieuses gourmandises des 13 desserts chères à Mistral et que l’on retrouve aujourd’hui dans toute l’Occitanie. C’est ainsi que les participants ont été ensuite conviés à déguster (ce qui sera fait avec beaucoup d’entrain) des douceurs provençales de Noël revisitées selon les traditions et savoir-faire des cordons bleus nord-aveyronnais. Ceci même si les quatre mendiants (les fruits secs), les fruits frais les confiseries et pâtisseries sont incontournables. Sur la table, on pouvait facilement arriver à treize avec des fruits confits, des fondants, des chocolats, de la pâte de coings, des dattes, les nèfles, des papillotes, des tourtes aux pommes, des roulées au chocolat (maison) etc. Si ces treize desserts sont traditionnellement accompagnés de vin cuit, ici c’était avec du vin d’Estaing, ou des jus de fruits que chacun s’est désaltéré.

Même si les ingrédients sur la table s’accordaient quelques variantes, c’est dans le même esprit de convivialité que l’on s’est retrouvé, avec un plaisir évident. À l’année prochaine donc.

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