La CGT appelle à une grève vendredi 14 décembre

La CGT revendique "un Smic à 1800 euros, une augmentation des salaires, des pensions de retraites et le retrait des ponctions de la CSG". Sur sa lancée, elle propose une amélioration de la protection sociale pour atteindre le 100% et la disparition du "reste à charge". "Nous demandons aussi une politique de relance pour l'embauche plutôt que l'austérité encore et encore", explique  David Gistau, secrétaire de l'union départementale CGT. Ces revendications, et bien d'autres, sont portées depuis longtemps par le syndicat. 

Aujourd'hui,  ces revendications font écho, bien évidemment, aux attentes des gilets jaunes. "Il est évident que nous comprenons leur désarroi et leurs demandes, puisque cela fait des années que nous nous battons pour le pouvoir d'achat des salariés, des retraités. Nous avons aussi  bien conscience que nous ne touchons qu'une partie des salariés. Résultat, ils se retrouvent dans les ronds-points". 

Au delà de la forme, les revendications sont d'autant plus "légitimes" que "de l'argent il y en a, estime la CGT. "La suppression de l'ISF coûte 5 milliards, le CICE et  une aide aux grandes entreprises sans obligation de maintien de l'emploi, coûte 40 milliards", estiment les responsables de la CGT, qui donnent donc rendez-vous à tous les salariés à se mettre en grève, mais aussi les privés d'emploi, les jeunes et les retraités à participer aux rassemblements du vendredi 14 décembre. 

Rendez-vous à Rodez, devant le palais de justice, à 14h30; à Millau, devant la mairie à 14 heures; à Decazeville, parking du McDo à 16 heures; à Villefranche-de-Rouergue, devant la CPAM à 16 heures et à Saint-Affrique, devant le centre des impôts à 16 heures.