National : Drancy, le prochain adversaire de Rodez, dans la difficulté

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  • Sadibou Sylla (à droite) et ses partenaires de la JA Drancy vont tenter d’obtenir un bon résultat face aux Ruthénois, leaders du National, vendredi, lors de ce match des extrêmes.   Sadibou Sylla (à droite) et ses partenaires de la JA Drancy vont tenter d’obtenir un bon résultat face aux Ruthénois, leaders du National, vendredi, lors de ce match des extrêmes.  
    Sadibou Sylla (à droite) et ses partenaires de la JA Drancy vont tenter d’obtenir un bon résultat face aux Ruthénois, leaders du National, vendredi, lors de ce match des extrêmes.   DR FFF
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Centre Presse Aveyron

Promu cette saison et évoluant pour la première fois de son histoire en National, le club de la banlieue parisienne, que Rodez ira affronter vendredi (20 h), éprouve de grosses difficultés depuis le début du championnat.


Concédée lors de la deuxième journée de la saison, la défaite de Drancy sur le terrain de Bourg-en-Bresse Péronnas aurait pu passer inaperçue, épisode anodin dans une saison synonyme de découverte du troisième échelon français. Un revers 1-0, loin de présenter un caractère infamant, du genre de ceux dont on peut, a priori, se relever assez facilement, mais qui marqua en réalité un véritable tournant dans la destinée de cette équipe qui pouvait, avant cela, se targuer d’avoir, à son échelle, fait mieux que le PSG.

« On est un club amateur et on le restera »

Pendant neuf mois - une période qui couvrit donc toute l’année 2018, jusqu’à ce vendredi 10 août -, la formation entraînée par Malik Hebbar (depuis 2006, ce qui en fait le tacticien de National en place depuis le plus longtemps) était en effet parvenue à enchaîner les résultats positifs (vingt au total) et fut donc la dernière, parmi celles évoluant en Ligue 1, Ligue 2 et National, à perdre son invincibilité cette année. Une contre-performance dans l’Ain qui en appela six autres au cours des sept journées suivantes, ces dernières achevant de complexifier la tâche du club, doté de l’avant-dernier budget de la division (750 000 euros, devant l’Entente Sannois Saint-Gratien, avec 690 000).
« On va affronter de meilleures équipes, plus habituées. Avoir de l’appréhension serait le meilleur moyen d’aller dans le mur. Notre marque de fabrique, c’est le travail avec un bon esprit de groupe. Je veux que ça reste ainsi. On espère que ça nous conduira assez loin », avait déclaré Hebbar début juillet, avant le début de la saison, dans les colonnes du Parisien. Des propos venus faire écho à ceux qu’il avait tenus dans ce même journal en fin de saison dernière lorsque, interrogé au sujet des modifications à apporter dans la perspective de la montée, il avait répondu : « Drancy ne changera pas de mentalité, même en National ».

Une seule victoire au compteur

Si l’hémorragie s’est temporairement arrêtée grâce à un succès à domicile face à Avranches (1-0, 10e journée), la formation dionysienne n’a, depuis, pas pu éviter que sa dégringolade, qui l’avait rapidement fait plonger à la dernière place du classement, continue. Une chute qui la situe aujourd’hui à six longueurs de Dunkerque, qui la devance d’une place, et à huit de Tours, premier non-relégable. Une situation délicate, qui n’empêche cependant pas de continuer à croire à un éventuel retournement de situation, qui passera néanmoins obligatoirement par une efficacité offensive supérieure puisqu’avec quatre buts, Drancy est de loin la plus mauvaise attaque de National. Une attaque muette depuis trois journées et le bon résultat nul obtenu à domicile contre Le Mans (1-1).
 

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