Millau. Des véhicules doux pour une mobilité plus verte

  • Des véhicules solaires et VAE mènent le même combat au sein de l’association.
    Des véhicules solaires et VAE mènent le même combat au sein de l’association. L.B.
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CORRESPONDANT

L’association In’VD espère modifier les habitudes des habitants en matière de déplacement.

Les Véhicules à assistance électrique (VAE) léger en milieu rural ? Michel Jacquemin travaille sur le sujet depuis près de dix ans. Avec la très récente association In’VD, ce menuisier espère accélérer l’expérimentation et bouleverser les mœurs en matière de déplacement. "Soit on roule dans une voiture de plus d’une tonne à plus de 80 km/h, soit on utilise un VAE à 25 km/h. Entre les deux extrêmes, il a les cyclomoteurs à 45 km/h", développe-t-il.

Pour ses recherches, le plus gros obstacle actuel reste la difficulté à acquérir une carte grise pour ce type de véhicules ainsi qu’un " certificat de formalité quasiment impossible à avoir pour des petites structures comme la nôtre ".

Un soutien de poids

L’association a déjà répondu au dispositif Dérogations French Mobility, un appel à projets lancé par le ministère de la Transition écologique et solidaire pour mener des recherches sur les freins à l’innovation sur la mobilité. "Le Parc naturel régional des Grands Causses nous soutient déjà depuis quelques années. Avec des dérogations, on pourrait faciliter les expérimentations", espère Michel Jacquemin. "La politique de ce Parc est en avance en matière de déplacement doux par rapport au reste de la France", souligne son épouse Hélène Jacquemin.

Au-delà des institutions, In’VD entend œuvrer avec des acteurs locaux comme le Garage solidaire pour assembler les prototypes et lance un appel aux entreprises pour "de la matière grise". "L’entreprise Flauraud nous a déjà signalé qu’elle nous fournirait des pièces détachées", se réjouissent les partisans des véhicules doux, "une appellation inventée pour désigner des véhicules légers et peu énergivores". Ces moyens de transport peuvent être totalement autonomes avec l’installation de panneaux photovoltaïques.

Ces bénévoles devront trouver des solutions adaptées aux territoires ruraux peu denses de montagne, où les routes sont partagées avec des automobilistes, ce qui pose le problème de la sécurité pour tous.

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