Rugby : Decazeville pensait déjà à la suite
Le revers chez le leader mazamétain n’a pas laissé que des points négatifs à un SCD qui entend bien débuter 2019 pied au plancher.
Les coaches decazevillois ne cachaient pas leur doute avant la rencontre les amenant à Mazamet dimanche. Même si le score semble très large au final, 31-3, Fabrice Landes, tout comme Cyril Petit, a vu du positif dans ce match des extrêmes.
" Nous avions demandé au groupe de ne surtout rien lâcher. Notre message a été entendu par l’ensemble des joueurs qui ont tout donné et nous avons pu les contrer, en première mi-temps, sur les ballons portés. Ensuite, cela a été plus compliqué ! Cela s’explique par un déficit de puissance et par la préparation physique que nous avons débuté, il y a quinze jours. Ce travail est important à la vue des échéances qui nous attendent en tout début d’année avec un match à Gaillac et surtout la visite de Castelnaudary, qui sera le point d’orgue de ce début d’année."
Trêve tronquée
Decazeville finit la première phase du championnat, avec un match en moins à Gaillac, mais avec plus de points que la saison passée.
Mais ce n’est pas pour autant que les entraîneurs decazevillois sont satisfaits du rendement de leur troupe comme en témoigne, Fabrice Landes : "On ne va pas se cacher, notre bilan à mi-saison est négatif. Nous sommes en deçà des espérances et de l’objectif de rester invaincu à Camille-Guibert. " Avec deux victoires pour neuf défaites, le Sporting ne tutoie pas les sommets mais reste encore en position de parfaire son maintien, s’il ne commet plus d’impair à domicile et glane une ou deux victoires à l’extérieur lors de la deuxième phase.
Aujourd’hui à Decazeville, la priorité n’est plus vraiment le jeu pratiqué mais la manière qu’il faudra employer pour parvenir à s’imposer et ne plus trembler à chaque rencontre d’ici le mois d’avril.
Pour cela les techniciens espèrent que l’hécatombe de blessures va cesser et que le Sporting pourra enchaîner, chose qu’il n’a pas su faire au début de championnat. "Nous avons un effectif qui ne nous permet pas de faire tourner, détaille Fabrice Landes. La moindre blessure est problématique alors lorsque tu as huit blessés, tout se complique évidemment. "
Aussi, pendant la trêve, les entraînements vont continuer car le Sporting n’a plus de temps à perdre, s’il veut ne pas connaître son maintien par un petit coup de téléphone au mois de juin.
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