Rodez : l’hommage de la nation à Pascal Filoé, assassiné le 27 septembre

Abonnés
  • Un hommage national a été rendu à Pascal Filoé, jeudi 4 octobre.
    Un hommage national a été rendu à Pascal Filoé, jeudi 4 octobre. Archives JAT
Publié le
Centre Presse

Jeudi 27 septembre, Pascal Filoé, directeur des services adjoint à la mairie, était tué de neuf coups de couteau par Alexandre Dainotti, devant les bureaux de la police municipale, à Rodez. Le drame avait bouleversé toute une ville et même au-delà.

 

Le meurtre de Pascal Filoé est encore dans tous les esprits. Jeudi 27 septembre, en milieu de matinée, le directeur des services adjoint à la mairie était tué de neuf coups de couteau par Alexandre Dainotti, 39 ans, devant les bureaux de la police municipale, à Rodez.

Devant les enquêteurs il a affirmé avoir "agi par vengeance", après que son chien lui a été retiré par la police le 18 septembre. Une vengeance qu’il nourrissait depuis lors à l’égard des représentants de l’ordre et, en particulier, de Pascal Filoé. Il avait identifié comme la source de son ressentiment, le cadre de la mairie qui n’a pourtant jamais cessé d’ouvrir avec lui un dialogue constructif.

Au fil des investigations, la personnalité d’Alexandre Dainotti est apparue plus clairement. D’abord présenté comme un sans domicile fixe, le tueur présumé de Pascal Filoé était, certes, ce qu’on pourrait qualifier de marginal mais il avait travaillé un temps, en intérim, il avait un logement, etc.

Pourtant, un sentiment d’insécurité s’est installé dans les rues de Rodez après le drame. Le maire, Christian Teyssèdre le répète pourtant : "Il n’y a pas d’augmentation de l’insécurité ! Les infractions et les incivilités n’ont pas augmenté à Rodez depuis dix ans. Ce qui a augmenté, c’est le sentiment d’insécurité que vient renforcer cet assassinat."

Jeudi 4 octobre, l’hommage national rendu par Édouard Philippe, Premier ministre et, à l’époque, ministre de l’Intérieur par intérim, a réconforté toute une ville. En la cathédrale de Rodez, plusieurs centaines de membres de la famille, d’amis, de connaissances, d’anonymes se sont inclinées devant le cercueil de Pascal Filoé. "Aujourd’hui, nous sommes là, nombreux. Nous avons besoin de nous rassembler, de nous retrouver, de nous arrêter", avait rappelé Mgr François Fonlupt dans son homélie.

Ce jour-là, les Ruthénois ont fait bloc face à cette tragédie.

Aujourd’hui, chacun attend le procès d’Alexandre Dainotti, comme une catharsis collective.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
L'immobilier à Rodez

450000 €

En exclusivité chez IMMO DE FRANCE, venez vite découvrir cet opportunité d'[...]

Toutes les annonces immobilières de Rodez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?