Millau. Larzac : les légionnaires en mission à Paris pour deux mois

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    La tour Eiffel, un lieu stratégique. Défense.Gmp-com / Repro CPA
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Centre Presse Aveyron

Trois cents membres des 4e et 5e compagnies de la 13e DBLE de La Cavalerie ont été envoyés à Paris.

Les fêtes de fin d’année se déroulent à Paris pour une partie des légionnaires appartenant à la 13e demi-brigade de Légion étrangère (DBLE), basée à La Cavalerie. Depuis le 3 décembre, 300 militaires des 4e et 5e compagnies et un élément d’état-major sont à la capitale, dans le cadre de la mission Sentinelle mise en place par l’État via le ministère des Armées après les attentats de 2015.

Leur mission : " La protection de la population dans les vingt arrondissements ", précise le colonel Jacques Bouffard, chef de corps de la 13e BDLE.

Les légionnaires sont entrés en action le 5 décembre, après deux jours de consignes relayées par leurs prédécesseurs. Ces militaires, âgés de 18 à 40 ans, patrouillent tous les jours de 6 heures à 23 heures et restent en alerte la nuit, au cas où la police ferait appel à leur service. Ils surveillent les sites sensibles comme la cathédrale, la tour Eiffel, le Louvre, le marché de Noël mais se déplacent également à pied ou en voiture pour une vigilance plus générale. "Aujourd’hui, l’armée de Terre a souhaité faire évoluer la mission Sentinelle, la rendre plus imprévisible. Il y a désormais une plus grande liberté avec une disposition dynamique", note le colonel, qui ajoute : "Les hommes s’appuient sur les vigies, des locaux mis à disposition par la mairie, pour se relever mutuellement et effectuer les patrouilles."

Si les légionnaires ne sont pas assermentés pour contrôler les gens ou fouiller les sacs, ils sont présents pour "surveiller d’éventuels comportements suspects". Le cas échéant, ils signalent les faits à la police. "Au cours des patrouilles, les liaisons sont permanentes avec la police au cas où il faudrait intervenir." Évidemment, si un incident grave se produit, les militaires peuvent agir.

Pas d’incident majeur

En ce mois de décembre, selon le chef de corps, aucun incident grave n’a été à déplorer. "Plusieurs comportements suspects ont été signalés. Il y a aussi eu des colis suspects, mais c’était des colis oubliés par des gens. Il n’y a pas eu d’événements graves à signaler. L’aspect dissuasif de la présence des légionnaires a beaucoup d’impact", assure le colonel. Les militaires sont en poste jusqu’au mois de février, puis rentreront à La Cavalerie avant de repartir en mission Sentinelle à Toulouse, Montpellier et Marseille.

Concernant Paris, ils seront remplacés par le 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine. Quant à ceux qui n’ont pas pu monter à la capitale, ils "continuent de s’entraîner à La Cavalerie".

Pas de répit pour ces courageux volontaires, même en période de fête.

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