Rignac. Avec un trentième repas, la famille Albenque fait perdurer la tradition

Henri Albenque décédé en 1993 était à la tête d’une entreprise de cars. Il a exploité la ligne Rignac, Bournazel, Rulhe, Cransac, Aubin, Viviez, Decazeville.

En 1984, il invite ses enfants dans un restaurant à Almont-les-Junies. Le deuxième repas ne se déroulera qu’en 1988. Il est organisé par ses enfants qui décident d’une réunion de famille annuelle : "La date choisie est le samedi qui se situe entre Noël et le Premier de l’An" explique l’un des membres de la famille qui précise que "si la situation se complique quand Noël et le Premier de l’An tombent un samedi, des solutions ont toujours été trouvées pour qu’il n’y ait pas de coupure".

En 2012, ses petits-enfants, la deuxième génération appelée cousins-cousines, ont pris la relève pour l’organisation de ces repas qui ne consistent pas qu’à déterminer la date et le lieu : "Le menu est une question un peu épineuse qui fait parfois débat, tout comme la préparation car c’est plus d’une cinquantaine de repas qu’il faut assurer " poursuit le membre de cette famille qui, pour la majorité vit dans l’Aveyron mais dont les plus éloignés viennent de Tahiti (pas chaque année), de la région parisienne, d’Annemasse, d’Agen (47), de la région toulousaine, d’Albi, de Lunas (34).

Pour ce 30e repas de famille, les anciens ont repris la main : "Rien que pour cette année" ont-ils précisé. Peut-être que le moment est venu pour que la troisième génération, appelée petits cousins-cousines, assure la pérennité de cette tradition.

La famille

Seulement deux enfants d’Henri Albenque sont restés à Rignac. Les autres résident à Rodez, Moyrazès, Druelle, Villefranche-de-Rouergue, Annemasse. Les huit enfants ont engendré vingt petits-enfants. Les arrière-petits-enfants sont au nombre de trente-quatre. Avec les conjointes et conjoints ou copines et copains, ils seraient 82 à pouvoir venir festoyer. De quoi assurer la continuité même si certains sont encore un peu tendres. Mais d’autres sont en âge de créer la quatrième génération. À qui l’honneur car aucun des huit enfants n’est encore arrière-grand-parent ?