Le Dakar, "la course ultime" de l'Aveyronnais Loïc Minaudier

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  • Pour sa quatrième participation, le pilote professionnel compte bien « faire un coup » en s’adjugeant une place dans le Top 20 de l’épreuve. Une performance à portée du champion d’Europe de rallye tout-terrain en titre.
    Pour sa quatrième participation, le pilote professionnel compte bien « faire un coup » en s’adjugeant une place dans le Top 20 de l’épreuve. Une performance à portée du champion d’Europe de rallye tout-terrain en titre. Repro L’Aveyronnais
Publié le , mis à jour
Centre Presse

Natif de Saint-Affrique, ville du regretté Richard Sainct, double vainqueur de l’épreuve, Loïc Minaudier vise un Top 20 sur cette nouvelle édition du Dakar.

Depuis ses premiers tours de roues à 6 ans, de l’eau a coulé sous les ponts. Aujourd’hui âgé de 31 ans, Loïc Minaudier a pris lundi le départ de son quatrième Dakar. Une récompense pour l’Aveyronnais, auréolé depuis le mois d’octobre du titre de champion d’Europe de rallye tout-terrain. De quoi envisager son Dakar plus sereinement ?

"Même s’il est difficile de comparer le rallye tout terrain avec un rallye-raid tel que la Dakar, vis-à-vis de la vitesse ou des distances parcourues, ce titre m’a donné confiance, c’est indéniable. Je ne pensais pas être dans le rythme pour jouer le podium, mais savoir que je peux me bagarrer, rivaliser avec des tops pilotes, ça donne confiance".

"La chute fait partie du Dakar"

Dur au mal, on se souvient de son impressionnante chute en 2018 qui l’handicapera tout au long de la deuxième semaine, le natif de Saint-Affrique, ville du regretté Richard Sainct, a appris de ses erreurs. "Pour boucler cette course il faut emmagasiner beaucoup de confiance en soi, et de connaissance de soi. Ne pas dépasser ses limites. Éviter d’être embarqué dans l’euphorie de l’événement au risque de tout perdre. Sur le Dakar, une chute est tellement vite arrivée."

Mesurer les prises de risque, trouver son rythme, ses marques, son idéal de conduite… Le Saint-Affricain répète ses gammes, comme un mantra. "La chute fait partie du Dakar, on le sait. C’est dur, il faut savoir l’accepter. Mais je dois dire que jusqu’à présent j’ai eu une énorme chance de terminer les trois Dakar auxquels j’ai participé. Peu de pilotes y parviennent."

Au départ de Lima le 6 janvier, le pilote Nomade Racing pourra compter sur un autre Aveyronnais : Florent Vayssade. Tous deux équipiers au sein d’une équipe "jeune et dynamique", ils visent un Top 20. Un objectif ambitieux tant les dix meilleurs sont pour ainsi dire intouchables. "Flo est un ami, on a déjà partagé un Dakar dans deux équipes différentes. Cette année, on évolue dans la même équipe. C’est super ! On se connaît bien, le courant passe très bien entre nous et je sais que l’on va former un beau duo. C’est toujours un plus de partager de tels moments avec des amis. Les bons mais aussi les moins bons, plus simples à gérer avec des gens que tu connais."

Prêt comme jamais, le pilote aveyronnais a fait lui aussi de cette épreuve, l’objectif prioritaire de sa saison. "C’est la course ultime. Disons que les autres courses de l’année sont en quelque sorte la répétition générale pour préparer le Dakar".

"Épreuve reine"

"Au Pérou on ne va pas s’ennuyer avec des paysages magnifiques, beaucoup de sable et un parcours très technique qui me correspond plutôt bien et que j’ai pu travailler cette saison en enduro. J’ai aussi pas mal progressé en navigation au contact de copilotes très expérimentés. Je me sens plus débrouillard. Dans la difficulté j’ai appris à me faire confiance."

Reste le rêve, sans cesse renouvelé, de participer à une telle épreuve. "Je ne pensais pas pouvoir être là aujourd’hui. Mais j’ai quand même pas mal galéré avant, ne serait-ce que pour prendre le départ de cette épreuve." Pour lui, aucun doute : "Par rapport à tous les événements mondiaux auxquels j’ai participé, il n’y a pas photo : le Dakar, c’est l’événement numéro 1, l’épreuve reine."

Le Pérou au menu

"Certes, nous évoluerons dans un seul et unique pays cette année mais le niveau de difficulté est plus élevé au Pérou que dans les trois pays traversés l’an passé", appréhende le motard, heureux comme un petit garçon à l’idée de prendre part à cette nouvelle édition. "J’ai le même stress, la même appréhension, la même boule au ventre que lors de mon premier Dakar. C’est fabuleux !" Un bonheur qui ne sera total qu’au prix d’un "bon résultat". "J’espère au moins la même réussite que les autres années : aller au bout en espérant pouvoir atteindre ce Top 20, un véritable aboutissement. On rêve tous de participer, mais on rêve aussi de faire un résultat sur une épreuve phare comme le Dakar ! Il faut y croire et donner le meilleur de soi-même !"

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