Rodez. Nouvelle saison, métissée et ouverte, de Millau en jazz

Abonnés
  • La trompettiste Yazz Ahmed accueillie le 26 janvier.
    La trompettiste Yazz Ahmed accueillie le 26 janvier.
Publié le
JDM

Neuf soirées permettront de patienter ce premier semestre 2019, en attendant le festival.

On nous dit souvent : "Dans ton programme, je ne connais aucun artiste, s’amuse Philippe Fayret, administrateur de Millau en jazz qui présente sa saison 2019. Elle débutera le 11 janvier prochain, au Créa, salle René-Rieux. C’est un peu normal, notre créneau - et notre budget - c’est d’inviter ceux qui seront connus demain."

Pour autant, la programmation de la saison de Millau en jazz, qui existe depuis une dizaine d’années (alors que le festival va fêter sa 28e édition, du 13 au 22 juillet, et reste "le gros morceau même si la saison prend de plus en plus de place") est de grande qualité. "Nous défendons une esthétique jazz mais très ouverte, actuelle, parfois festive, commente le passionné. Nous ne défendons pas une chapelle fermée, mais une musique vivante. Avec de jeunes musiciens qui n’ignorent rien de son histoire mais la font vraiment évoluer. Nous sommes sur ce jazz métissé avec des artistes qui puisent dans les musiques du monde."

La soirée d’ouverture présentera le projet d’Amaury Faye qui avec son trio piano, contrebasse, batterie a choisi de réaliser cinq albums dans cinq capitales européennes. Premier opus à Bruxelles.

Un néo big band en clôture

Millau jazz accueillera ensuite Yazz Ahmed, une artiste émergente originaire du Bahrein mais arrivant d’Angleterre, "un vivier incroyable de musiciens", selon Philippe Fayret. La jeune femme est trompettiste. Concert en partenariat avec la Maison du peuple, puisque Millau jazz est en convention avec la Ville de Millau pour ces co-accueils.

Le 30 janvier, en partenariat cette fois avec l’Acsa, Daniel Brothier, musicien et conférencier, balaiera l’histoire du jazz à partir de Miles Davis, du Be Bop au hip-hop.

Le 16 février, Théo Ceccaldi, victoire de la musique en jazz l’an passé, sera à Millau en trio pour son spectacle autour de Django. "Il est novateur, très créatif. Il ne copie jamais Django, il le revisite avec générosité." Millau jazz en profitera pour projeter le film Django le jeudi 14 février au cinéma.

Le 16 mars, dans le cadre des échappées de la Maison du peuple, l’artiste régional Étienne Lecomte se produira à Salles-Curan avec Funambule trio, une forme originale mêlant flûte, saxophone et tuba avec l’oud d’Alaoua Idir, invité du trio. Des ateliers scolaires seront programmés.

Le 22 mars, toujours à l’extérieur, à Saint-Affrique, Millau jazz sort de l’esthétique purement jazz pour aller vers l’afro beat avec le groupe de huit musiciens Kokoroko, porté par trois frères à la section de cuivres. Une soirée très métissée.

Le 5 avril, retour à la Maison du peuple, pour accueillir Abdullah Miniawy trio et Erik Truffaz. "C’est un vrai coup de cœur, s’enthousiasme Philippe Fayret. Abdullah est un musicien poète qui était en première ligne de la révolution égyptienne de 2011. Il a dû quitter l’Égypte pour venir en Europe. Et il a monté le projet Le cri du Caire avec d’autres musiciens. Il a invité le trompettiste Erik Truffaz."

Enfin, le 4 mai, clôture de la saison avec Initiative H, un néo big band avec treize musiciens toulousains emmenés par David Haudrechy. "C’est lourd financièrement, mais nous avions à cœur de les accueillir", précise Philippe Fayret.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
L'immobilier à Rodez

450000 €

En exclusivité chez IMMO DE FRANCE, venez vite découvrir cet opportunité d'[...]

Toutes les annonces immobilières de Rodez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?