Villefranche-de-Rouergue. Bilans et objectifs

  • Jérémy Olié (à gauche) est maintenant seul à la tête du HBCV.
    Jérémy Olié (à gauche) est maintenant seul à la tête du HBCV.
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GDM

De joueur à dirigeant, en passant par jeune arbitre, Jérémie Olié aura participé à la grande aventure du HBCV. Licencié depuis la saison 2001-2002, il fait partie des fidèles du club et depuis trois saisons, il est coprésident. Avec le départ en cours de saison de son alter ego Tony Bricaud, Jérémie Olié mène maintenant seul la destinée du HBCV. Il nous livre un bilan à mi-parcours de la saison de son club.

Comment avez-vous abordé cette nouvelle saison sportive, qui plus est depuis quelques semaines après le départ de Tony ?

Bien qu’étant un piètre joueur de handball (rire), Tony était un coprésident très besogneux. Il a donc fallu réorganiser aux mieux les tâches et pour cela je dois tirer mon chapeau à l’ensemble des dirigeants et entraîneurs qui s’affairent au quotidien dans la vie du club.

Le rôle du président au sein du HBCV étant assez statutaire et c’est vraiment le collectif qu’il faut féliciter.

Au fur et à mesure des années, le club a su se pérenniser. Les effectifs sont constants. Comment jugez-vous ce début de saison ?

Même si un travail reste à faire pour étoffer certaines catégories de jeunes, nous sommes assez satisfaits de cette constance dans le club. Il est, en effet, rassurant de voir les mêmes joueurs d’une année sur l’autre ; c’est le signe d’un bon travail et du sérieux des équipes d’éducateurs.

Le retour à l’étage régional pour l’équipe senior masculine est bien amorcé. C’est l’objectif majeur cette saison ?

La saison dernière a été marquée par un léger excès de confiance ayant coûté la montée. Cette année, on sent un groupe qui vit bien, où les générations se mélangent et les nouveaux arrivés s’intègrent on ne peut mieux. L’équipe a donc toutes les cartes en main pour accéder au niveau supérieur, chose plus que réalisable au vu du potentiel du groupe si toutefois nous arrivons à surpasser ce manque de maturité qui fait encore parfois défaut à cette jeune équipe.

Cela fait maintenant 45 saisons que le club est né. Il y a une recette à cette longévité ?

À l’image de José Correia et Damien Ichard, nos deux illustres présidents, le club ne vieillit pas, il mûrit… Je crois sincèrement que l’apport et le travail de ces deux derniers contribuent à la réussite de notre club. Nous pratiquons un sport de compétition et les résultats doivent suivre. Cependant, la performance n’est pas tout et l’épanouissement de tout le monde, et surtout des plus jeunes, prime sur le reste. Gageons que les années qui passent ne nous feront pas perdre cet état d’esprit.

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