Villefranche-de-Rouergue. Les parents d’élèves sont inquiets

  • Bernard Anglade, président de la FCPE Aveyron, et Sébastien Gilbert, président de la FCPE secondaire de Villefranche.
    Bernard Anglade, président de la FCPE Aveyron, et Sébastien Gilbert, président de la FCPE secondaire de Villefranche.
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GDM

La FCPE fait part de ses craintes pour les lycées ruraux, à l’exemple de celui de Villefranche. Ses représentants dénoncent plusieurs effets négatifs de la réforme entraînant une fracture territoriale.

La Fédération des conseils de parents d’élèves des écoles publiques (FCPE) exprime son inquiétude sur l’application en cours de la réforme du lycée. Son président départemental, Bernard Anglade, et celui de la FCPE secondaire de Villefranche, Sébastien Gilbert, font part de leurs craintes pour l’avenir des lycées ruraux, à l’instar de Raymond-Savignac à Villefranche. "Le risque est d’avoir des lycées de seconde zone". Ils mettent le doigt sur la fracture territoriale.

La réforme du lycée général substitue aux anciennes filières un panel de douze spécialités parmi lesquelles les élèves de terminale et de première devront y faire leur choix. "Les lycées des zones rurales, déjà défavorisés, n’auront pas, hélas ! à la disposition les douze spécialités. Tous les établissements, nommés par le ministre ‘‘lycées ruraux isolés’’, n’auront que sept ou huit spécialités, dans la plupart des cas, à offrir à leurs élèves", dénonce Bernard Anglade.

Le ministère parle de réseaux d’établisements ou de bassins de vie. Un document adressé aux recteurs indique "qu’ils doivent veiller à l’équilibre et à la bonne répartition des spécialités dans le cadre géographique adapté aux territoires : un réseau de lycées, un bassin de formation, un secteur géographique". Autre effet de la loi pointé par les représentants des parents d’élèves : le choix qui devra être fait plus tôt par les jeunes. "Ils devront se déterminer à 15 ans. Cela pourrait leur compliquer leurs études supérieures et hypothéquer leur avenir. Par exemple, les mathématiques disparaissent du tronc commun. Et où est la cohérence de l’option latin, enseignée au collège Carco, quand elle est supprimée au lycée", interroge Bernard Anglade. "Avec la réforme, des jeunes partiront plus tôt de nos régions rurales, à 15 ans au lieu de 18 ans aujourd’hui pour beaucoup", estime-t-il. Une accentuation de la fracture territoriale qui existe déjà.

Réforme du lycée : les parents d’élèves sont inquiets

La Fédération des conseils de parents d’élèves des écoles publiques (FCPE) exprime son inquiétude sur l’application en cours de la réforme du lycée. Son président départemental, Bernard Anglade, et celui de la FCPE secondaire de Villefranche, Sébastien Gilbert, font part de leurs craintes pour l’avenir des lycées ruraux, à l’instar de Raymond-Savignac à Villefranche. "Le risque est d’avoir des lycées de seconde zone". Ils mettent le doigt sur la fracture territoriale.

La réforme du lycée général substitue aux anciennes filières un panel de douze spécialités parmi lesquelles les élèves de terminale et de première devront y faire leur choix. "Les lycées des zones rurales, déjà défavorisés, n’auront pas, hélas ! à la disposition les douze spécialités. Tous les établissements, nommés par le ministre ‘‘lycées ruraux isolés’’, n’auront que sept ou huit spécialités, dans la plupart des cas, à offrir à leurs élèves", dénonce Bernard Anglade.

Le ministère parle de réseaux d’établisements ou de bassins de vie. Un document adressé aux recteurs indique "qu’ils doivent veiller à l’équilibre et à la bonne répartition des spécialités dans le cadre géographique adapté aux territoires : un réseau de lycées, un bassin de formation, un secteur géographique".

Autre effet de la loi pointé par les représentants des parents d’élèves : le choix qui devra être fait plus tôt par les jeunes. "Ils devront se déterminer à 15 ans. Cela pourrait leur compliquer leurs études supérieures et hypothéquer leur avenir. Par exemple, les mathématiques disparaissent du tronc commun. Et où est la cohérence de l’option latin, enseignée au collège Carco, quand elle est supprimée au lycée", interroge Bernard Anglade. "Avec la réforme, des jeunes partiront plus tôt de nos régions rurales, à 15 ans au lieu de 18 ans aujourd’hui pour beaucoup", estime-t-il. Une accentuation de la fracture territoriale qui existe déjà.

G.L.

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