Une fréquentation exceptionnelle en 2018

C’était une année exceptionnelle voire la meilleure de tous les temps", lance d’emblée Nicolas Mansencaut, directeur du cinéma de Millau. À l’inverse des tendances nationales, 2018 a été une année exceptionnelle avec 85 714 entrées. C’est mieux que l’année dernière, 82 000, et surtout mieux que l’année précédente, 84 500, qui était déjà un record.

Mais si c’est une année exceptionnelle en termes de fréquentation, le cinéma a aussi connu son pire mois de juillet. "C’est l’année des extrêmes", confie-t-il. " L’été a été le pire depuis vingt ans. Le beau temps a été contre nous", ajoute Olivier Défossé, gérant de Cinéode, exploitant de la salle de cinéma millavoise. Le mois de juillet recense 4 700 entrées contre 6 000 l’année d’avant. "Il y a eu un jour de pluie et on a eu 900 personnes", précise le directeur.

Impliqué dans l’action culturelle de la ville. D’autres facteurs comme la coupe du monde peuvent expliquer cette baisse de fréquentation mais aussi la sortie des films. "En décembre on n’a pas eu de grosses sorties comme un Star Wars ou un Disney qui peuvent attirer jusqu’à 4 000 personnes, ça compte", ajoute le directeur.

Pour expliquer le succès de 2018, Olivier Défossé et Nicolas Mansencaut insistent sur les travaux de rénovation qui ont été réalisés par la mairie en novembre 2017. "On propose une centaine de films donc ce n’est pas une programmation exceptionnelle non plus, mais on travaille avec le tissu culturel local, le théâtre", précise le gérant de Cinéode.

En plus des sorties habituelles, le cinéma propose des films d’art et d’essai, pour les scolaires, a mis en place un ciné-club.

Pendant les vacances, ils ont même ajouté des séances le matin et organisé des ciné-goûters pour les enfants. Arrivé à la tête du cinéma en 2016, en voyant ces chiffres, Nicolas Mansencaut est satisfait du travail qui a été réalisé depuis trois ans. "En 2019, on espère faire mieux. Avec la sortie d’un Star Wars (épisode IX le 18 décembre) et de La Reine des neiges 2 (le 22 novembre) on sait qu’il y a moyen de faire beaucoup d’entrées", conclut-il.