Aveyron : Solidaires Finances publiques dénonce la suppression de 11 postes

  • Solidaires Finances  publiques 12  dénonce la suppression des postes, le service rendu aux usagers en baisse  et les conditions de travail des fonctionnaires.
    Solidaires Finances publiques 12 dénonce la suppression des postes, le service rendu aux usagers en baisse et les conditions de travail des fonctionnaires. JAT
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salima ouirni

Le syndicat Solidaires Finances publiques 12 tire la sonnette d'alarme sur la suppression prochaine de onze postes dans ses services départementaux, et un service rendu aux usagers qui s'amoindrit. 

«Quels services publics va t-on laisser à nos enfants ? Quels services voulons-nous ? Quel modèle social souhaitons-nous ?" C’est par ces questions (entre autres) que Jean-Claude Vernières, secrétaire départemental de Solidaires Finances publiques souhaite attirer l’attention des usagers et des fonctionnaires.
Ces interrogations sont à nouveau d'actualité suite à la suppression annoncée de 11 postes pour l’année à venir (sur un volume total de 400 actuellement) dans les services de la direction départementale des finances publiques. «Depuis 10 ans, nous avons eu 112 postes supprimés, en Aveyron», ajoute le représentant syndical. Au niveau national, l'ensemble de la Fonction publique d’Etat va connaître une réduction de 4500 agents pour 2019. Sur ce «plan social» , la DGFIP  se verra amputer de 2130 emplois, soit «47,30% du volume total des suppressions d’emplois, à nous seuls», analyse Jean-Claude Vernières. 
En plus de la suppression des emplois, c’est donc le service rendu à la population qui est mis en avant par Solidaires. «Nous avons de moins en moins de maillage du territoire, de moins en  moins de services publics et pourtant, l'Etat ne fait pas d'économie budgétaire sur la masse salariale. Nous sommes dans un système incohérent", souligne le syndicaliste. 

Solidaires Finances publiques dénonce par la même occasion les conditions de travail des agents et fonctionnaires, qui en ce moment "font face aux interrogations du public quant au prélèvement à la source. Notre ministre a beau dire que tout se passe bien, ce n'est pas vrai. Nous recevons de nombreux coups de fil. Et encore, beaucoup de personnes n'ont pas encore reçu les bulletins de salaires où elles vont voir la baisse de leur revenu sur le mois. ", explique Jean-Claude Vernières. Le représentant syndical espère un sursaut de Bercy, des usagers  et des fonctionnaires pour enrayer cette logique "qui nous mène vers une privatisation du recouvrement de l'impôt sur le revenu". Et de citer, par exemple, la carte grise, "gratuite jusqu'à présent, mais payante pour le public depuis son externalisation et donc sa privatisation"

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