Triathlon : Sébastien Granié, le bonheur est à l'arrivée

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  • Sébastien Granié, licencié  à Rodez Triathlon 12,  sur l’Endurance trail des Templiers cet automne. Sébastien Granié, licencié  à Rodez Triathlon 12,  sur l’Endurance trail des Templiers cet automne.
    Sébastien Granié, licencié à Rodez Triathlon 12, sur l’Endurance trail des Templiers cet automne. Repro CP
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Centre Presse

Souriant, sympa, serein, le Sévéragais Sébastien Granié fait partie de ces personnes chez qui le sport est une véritable nourriture. Insatiable, puisqu’il parle de réelle addiction depuis qu’il a découvert le triathlon en 2011, il est évidemment rigoureux mais n’en oublie pas pour autant l’essentiel : savoir écouter son corps pour faire perdurer le plaisir.

 

 

Après avoir arrêté le rugby, en 2010, Sébastien Granié s’est tourné vers le triathlon car cette discipline lui permet de concilier trois sports donc, avec le même intérêt. " J’aurais adoré toucher à tout, comme le décathlon. J’ai voulu essayer le “tri” et je suis tombé dedans ", avoue le Sévéragais dans un large sourire celui qui s’est aligné l’an dernier, en seulement quatre mois, sur les cinq triathlons les plus exigeants au monde pour lesquels on parle alors de distances Ironman (soit près de 4 km de natation, plus de 180 km à vélo pour terminer par un marathon comptant plus ou moins de dénivelé)…

Hawaï dans un coin de la tête

Pour être compétitif à ce niveau, il ne laisse rien au hasard, enchaîne les heures d’entraînement (entre 10 et 15 par semaine, voire 20 sur les grosses préparations) et s’est attaché les services d’un coach sportif (Jérémy Garric dès 2011 et Patrick Bringer depuis 2018) afin de "continuer à progresser, notamment en course à pied et sortir de ma zone de confort ". Il s’est donc fixé de nouveaux objectifs : participer au semi Ironman d’Aix en Provence le 12 mai, au Swissman (triathlon extrême) le 22 juin et à l’Ironman de Bolton (Angleterre) le 14 juillet. Avec, toujours en point de mire – peut-être davantage en 2020 lorsqu’il passera V2 en course et V3 en triathlon (il est né en 1970) –, la qualification pour Hawaï qui reste le Graal de ces sportifs puisqu’il représente le championnat du monde des distances Ironman. En attendant, il parfait sa condition en participant à quelques trails, l’hiver, sur toutes les distances qu’offrent nos superbes paysages aveyronnais. Et continue ainsi à se remettre perpétuellement en question, à chercher les limites de son corps, à dompter la douleur et à apprendre, après chaque course.

En savourant ce que lui apporte le triathlon à travers " les sensations qu’il procure, les valeurs qu’il véhicule et le mental qu’il construit ". Avec, pour récompense, ces quelques minutes de bonheur suprême ressenti à chaque arrivée. Tout simplement…

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