Millau. L’opposition s’exprime par la voix de Dominique Spring

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  • Dominique Spring riverain de l’association Gravesols.
    Dominique Spring riverain de l’association Gravesols. V. L.
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    Dominique Spring riverain de l’association Gravesols. V. L.
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JDM

Dominique Spring de l’association des Gravesols s’est confié à la rédaction.

Pourquoi êtes-vous opposé au projet de réaménagement des quais Sully-Chaliès ?

Tout d’abord car "ils" sont passés en force et se sont appuyés sur cinq personnes qui habitent les quais pour valider le projet sans véritable concertation. Ensuite pour des considérations factuelles comme, entre autres, la suppression de la route qui lors de fortes crues nous permettaient de s’échapper facilement. On peut aussi parler du bétonnage des berges qui va à l’encontre de tout ce que l’on préconise à l’heure actuelle.

Le maire parle d’une nouvelle zone d’attractivité…

Difficile de parler d’attractivité quand on sait que ça a coûté plusieurs millions d’euros et que l’on n’a pas été capable de séparer certains réseaux d’eaux souillées avec ceux des eaux pluviales. En plus, cela risque de devenir une future zone de tapage nocturne.

Que pensez-vous des aménagements eux-mêmes comme les gradins par exemple ?

Sur le papier c’est beau mais ils ont été construits en lieu et place d’un mur qui avait pour fonction d’équilbrer le courant…

Ces travaux vont renchérir le prix de l’immobilier.

Peut-être, mais je ne me suis pas installé dans le quartier pour faire de la plus-value immobilière. Au final, c’est la communauté qui va payer pour que certains propriétaires fassent éventuellement des plus-values. Mais dans ce projet, nous n’en sommes pas à un paradoxe près. Que penser du glacier qui va développer une activité commerciale sur un terrain anciennement privé et passé au domaine public ?

Quels sont vos rapports avec la mairie ?

Pour le moment, ils sont tendus. "Il" a fractionné les riverains en trois et le groupe des indivisaires, dont je fais partie, n’a participé qu’à trois concertations.

Vous restez combatif ?

Oui, comment abandonner tout ça ? Même si nous avons été déboutés et condamnés à payer la moitié des frais d’avocat de la partie averse. Nous envisageons d’en appeler au conciliateur de la République.

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