Les "gilets" aveyronnais ont investi le viaduc de Millau

  • Après négociation, les « gilets jaunes » se sont rendus sur le viaduc où certains ont fait un pique-nique.
    Après négociation, les « gilets jaunes » se sont rendus sur le viaduc où certains ont fait un pique-nique. ML
  • Après négociation, les « gilets jaunes » se sont rendus sur le viaduc où certains ont fait un pique-nique.
    Après négociation, les « gilets jaunes » se sont rendus sur le viaduc où certains ont fait un pique-nique. ML
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Centre Presse

L’acte IX de la contestation des "gilets jaunes" a rassemblé samedi quelque 250 Aveyronnais.

Des "gilets jaunes" aveyronnais sont remobilisés. Samedi, pour l’acte IX, ils étaient environ 250 à marcher sur le viaduc. Le but de cette action étant de réunir des gens de tout le département et même de Lozère.

Le départ a été donné vers 10 h 30 du rond-point Saint-Germain, QG des gilets jaunes millavois. La circulation coupée, ils ont rejoint le péage en passant par un portail de l’autoroute. Ils ont finalement été bloqués peu après le péage par les gendarmes qui avaient l’ordre de ne pas les laisser passer.

Après quelques bousculades, quelques gilets jaunes sont passés. Et, après négociation, le préfet a accepté de les laisser marcher sur le viaduc, encadrés par les gendarmes pour qu’il n’y ait pas de dégradations.

"On est là de façon pacifique", confient deux femmes originaires de Rodez. "Je ne suis pas pour forcer le passage. Il y a toujours quelques agitateurs, mais je ne les suis pas", ajoute Chrystelle, millavoise.

"C’est à eux de faire des efforts"

Tous sont déterminés à poursuivre le mouvement avec les mêmes revendications, notamment sur le référendum d’initiative citoyenne. "Ils veulent imposer leurs questions dans le grand débat, on n’a pas droit à la parole", explique Claude, venu de Rodez. Pour Michel, "le mal est profond, rien n’est proposé pour que ça change".

Certains avaient arrêté de venir au rond-point pendant les fêtes mais ont été motivés par les derniers discours du Président Macron. "Hier (vendredi, ndlr), il a demandé qu’on fasse des efforts, mais c’est à eux d’en faire", raconte cette retraitée de 71 ans qui a tenu à venir marcher sur le viaduc hier. Avec son mari, 76 ans, ils touchent 800 € de retraite chacun. "C’est difficile maintenant de vivre, alors il faut poursuivre le mouvement", confient-ils.

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